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federation anarchiste 25.over-blog.com
Site d'informations anarchistes de Besançon et d'ailleurs.

«Grève civique », vertitude, et après ?

fédération anarchiste25 #le monde libertaire

« GRÈVE CIVIQUE », VERTITUDE, ET APRÈS ?

 

Les vieux briscards se souviennent des élections municipales françaises de mars 1977. Avec un taux de participation important (78,9 %), une vague socialiste et communiste déferle dans la plupart des grandes villes (Le Monde parle même de « raz de marée »), à part Chirac remportant Paris. Tout cela annonçait un monde meilleur, le « changer la vie » de Mitterrand aux présidentielles de 1981. À Louviers (Eure), ville dont Mendès-France avait été le maire, les autogestionnaires du PSU — dont le programme de l’époque ferait pâlir le NPA d’aujourd’hui, sans parler de celui de EELV — avaient même remporté la mairie. On allait voir ce qu’on allait voir !
Et on a vu. À part quelques réalisations tombant sous le bon sens dans le domaine des transports ou de la culture, les municipalités progressistes sont tombées sur des os. Comme elles ne disposaient pas des véritables moyens pour une politique socialiste réelle — propriété des moyens de production et d’échanges, municipalisation des sols —, elles ont pataugé. Le pouvoir appelant le pouvoir, les combinaisons politiciennes appelant les combinaisons politiciennes, elles se sont retrouvées broyées par la logique nationale, étatique, puisque leurs partis étaient soumis à la stratégie de la conquête de l’appareil d’État.

 

La suite sur le site du Monde Libertaire

 Lien permanent : https://monde-libertaire.net/index.php?articlen=4944

L’écologisme des grandes villes

L’écologisme des grandes villes

Vacherie de Covid

fédération anarchiste25 #notre histoire

Ceux qui nous ont quittés.

Le Covid-19 a fauché Roberto Ambrosoli (1942-2020) le 7 avril dernier. Depuis 1971, Anarchik, son petit homme noir, semait ses gags dans différents journaux anarchistes, puis dans la revue culturelle italienne A Rivista anarchica. Il aurait emprunté son personnage à G. Segfried qui l'avait créé aux Etats-Unis au début des années 1970 (Anarchik de Segfried). Ou bien est-ce le contraire ? Sa « présence subversive et [son] ironie libertaire [luttaient] contre les hypocrisies, les injustices et la criminalité du pouvoir ». Roberto Ambrosoli a rencontré l'anarchisme au lycée à Milan avec son ami de toujours Amedeo Bertolo. La première manifestation publique à laquelle ils participèrent fut celle devant le consulat de Hongrie en solidarité avec les insurgés de 1956. Pendant un quart de siècle, il fut un militant anarchiste actif à Turin, où il avait déménagé et exerçait en tant qu'enseignant. L'année dernière un recueil de quelques-unes de ses BD a été publié par Editrice A et Hazard edizion : Farò del mio peggio. Chronache anarchiche a fumetti (« Je ferai de mon mieux. Chroniques comiques anarchistes », 79 p.). Longue vie à Anarchik !

Source : http://anarlivres.free.fr/

Anarchik

Anarchik

Hélène Châtelain (1935-2020), réalisatrice, compagne d'Armand Gatti, est décédée le 11 avril à l'âge de 84 ans. Née à Bruxelles en 1935 de père russe et de mère ukrainienne, elle est tout d'abord actrice de théâtre et de cinéma. On peut la voir dans La Jetée de Chris Marker (1962). Elle rencontre Armand Gatti (1924 2017, voir info) au début des années 1960 et devient sa compagne et sa collaboratrice, l'aidant dans la mise en scène de ses pièces. Hélène Châtelain a réalisé plusieurs films documentaires sur la prison, l'Irlande en lutte, l'œuvre d'Armand Gatti (liste). En 1995, elle part sur les traces de Nestor Makhno (1889-1934, biographie) à Goulaï Polié en Ukraine et livre Nestor Makhno un paysan d'Ukraine (vidéo). Elle était aussi traductrice de livres russes. On peut retrouver un beau portrait d'elle par Gaëlle Rilliard, « Hélène Chatelain, l'individu dans l'Histoire », et une interview par Isabelle Marinone.

Source : http://anarlivres.free.fr/

Nestor Makhno un paysan d'Ukraine extrait du film d'H Châtelain

Nestor Makhno un paysan d'Ukraine extrait du film d'H Châtelain

Trous noirs sur Radio Libertaire

fédération anarchiste25 #fédération anarchiste

L'émission Trous noirs de lundi 22 juin rend hommage à deux compagnons proches, qui nous ont quitté très récemment : Maurice Rajfus et Michel Besson (voir l'annonce ci-dessous).

Depuis longtemps ils avaient été reçus dans diverses émissions de Radio Libertaire.

 

En ce qui concerne Maurice Rajsfus, l'émission Les Amis d'Orwell du 19 juin a diffusé les prises de parole à l'occasion de ses obsèques jeudi 18 juin à Cachan : https://souriez.info/Hommage-a-Maurice-Rajsfus

On peut aussi écouter Maurice à deux autres dates de cette même émission :

22 janvier 2007 : http://souriez.info/IMG/mp3/Les_amis_dorwell-22janv07.mp3

14 octobre 2009 : http://amaanda.free.fr/14-10-09.mp3

L'Université populaire de Saint-Denis, animée par le groupe Poulaille, l'avait reçu pour une conférence le 5 mars 2008 :

http://www.dionyversite.org/liste-enreg.php?v_numconf=08-03-B1

 

Michel Besson dans Trous noirs http://trousnoirs-radio-libertaire.org/ :

12 septembre 2011, pour la Coopérative Andines

9 juillet 2012, pour le livre La bio entre business et projet de société

24 septembre 2012, retour d'Équareur, pour le rôle des filières dans le domaine des produits agricoles.

8 juillet 2013, retour de Guadeloupe.

22 septembre 2014, retour des geôles de la police de Tel Aviv, pour les filières avec des paysans palestiniens, ce qui lui avait valu de connaître les geôles de la police de Tel-Aviv, juste avant de venir dans notre studio ! 

 

 

 

"Michel Besson, souvent invité dans Trous noirs, est récemment décédé.
Nous rediffusons l’émission du 24 septembre 2012, dans laquelle il présentait la Coopérative Andines et le réseau Minga, qu’il a contribué à développer.
Andines a été créée pour vendre les produits d’une communauté autochtone colombienne, dans laquelle il avait séjourné plusieurs années pour aider à la création d’un centre de santé. En plus de 30 ans, Andines a mis en place environ 300 filières dans différents pays, dont la France. L’objectif est la « recherche d’équité pour tous les travailleurs qui interviennent dans une filière, producteurs, transporteurs..., en appliquant les principes de respect mutuel, de démocratie et de justice sociale et économique ».En 1999, Andines et une cinquantaine d’autres entreprises créent le réseau Minga, qui se revendique de l’éducation populaire, économique, sociale et environnementale, « pour une économie plus juste au nord comme au sud de la planète ».

 

Maurice Rajsfus, souvent présent dans diverses émissions de Radio Libertaire, nous a lui aussi quittés dans cette même période.

L’intervention que nous diffusons est extraite de la toute première émission Trous noirs, enregistrement du meeting anti-sécuritaire organisé par la Fédération anarchiste le 21 novembre 2009". 

 

 

narmitiés

 

Michel Besson et Maurice RajsfusMichel Besson et Maurice Rajsfus

Michel Besson et Maurice Rajsfus

Resto-trottoir

fédération anarchiste25 #Copinage

Il parait que tout ne sera plus comme avant... enfin, c'est ce qu'on
nous avait promis à la fin du confinement.

Mais retour à la normale: l'industrie va toucher des milliards d'euros
pour la "relance" économique, alors les hôpitaux et le personnel
soignant qui eux réclament des réformes et des moyens depuis plusieurs
années ne savent pas à quelle sauce ils vont être manger après le "Ségur
de la santé".
Car l’épidémie de coronavirus, qui n’est pas encore terminée, a montré
les failles de notre système de santé, en particulier dans les hôpitaux.
Plus d’un an après le début d’un mouvement de grève dans ces structures,
il apparait plus que nécessaire d'améliorer les rémunérations des
soignants, leurs conditions de travail, ainsi que la prise en charge des
malades.

Dimanche 28 juin 2020à partir de 12h30, en respectant les gestes barrières,
rejoignez-nous sur la PELOUSE DU SQUARE CHARMONT où nous serons en mode
PIQUE-NIQUE, ou s'il pleut (mais on ne l'espère pas) sous les arcades du
quai Vauban.

 à dimanche.

Les trottant.e.s

(pour celleux qui ne savent pas où se trouve le square Charmont, il
s'agit du petit parc en haut de la Place Marulaz en direction de la
Place Leclerc)

Resto-trottoir

Bientôt à Besançon

fédération anarchiste25 #Bientôt à l'Autodidacte
Bientôt à Besançon

Journée mondiale « des réfugié.e.s » 2020

fédération anarchiste25 #appel

Journée mondiale « des réfugié.e.s » 2020 :

pour ne plus nier !

 

Samedi 20 juin est une nouvelle journée de mobilisation en solidarité avec les réfugié.e.s.*

Des rassemblements, des manifestations auront lieu en soutien et pour exiger la fin de la haine contre les réfugiés.e.s.

 

Ci-joint le communiqué de la Fédération anarchiste

 

A Besançon venez manifester avec nous ce Samedi à 15h Place de la révolution pour la régularisation de tous et de toutes!

Partagez autour de vous!

Le Monde libertaire de juin 2020

fédération anarchiste25 #le monde libertaire

ÉDITO DU ML N°1818

 

Le 11 mai dernier, chacun a pu déchirer l’infâme ausweis que l’on nous imposait. Le lendemain, lundi 12 mai, marquait la fin des Chroniques du Confinement, publiées sur le site web du Monde Libertaire. Elles ont été l’occasion de mieux nous connaître, de partager nos vies, nos colères, nos tristesses parfois, les coups de gueule aussi, les coups d’éclat. Dire les actions de solidarité, des plus modestes aux plus fortes, avec les sans-abris, les sans-papier, les jeunes migrants, les voyageurs privés d’hôtel, les précaires sans le sou, les squatters à la recherche d’un simple toit. De dire ces balcons de 20h d’où sortaient des chants ou des slogans révolutionnaires, ces balcons du 1er Mai qui on vu flotter les drapeaux noirs, affirmant que les anarchistes sont là, debout, et que même enfermés, ils continuent de crier au monde leur vision, cette société libertaire qu’ils veulent mettre en place ; plus libre, plus juste, où les décisions sont prises là où se posent les questions, où se trouvent les problèmes, et par celles et ceux qui les vivent.

Mais pour un grand nombre, plus faibles, hors normes, victimes désignées, confinement rimait avec enfermement – en enfer : femmes battues, enfants martyrisés, LGBT malmenés. Le huit-clos avec son bourreau a été un supplice pour beaucoup, et les hôpitaux surchargés n’ont pas accueilli que des victimes du virus. Ce petit enfant, sans autre famille que sa mère sévèrement contaminée, amené à l’hôpital entre deux gendarmes et aussitôt dirigé à la DASS ; Cet autre que le père amène aux urgences, car il ne peut s’empêcher de le frapper – un ultime éclair de lucidité l’aura sauvé du pire. La liste est longue des souffrances endurées que seule les connexions des mobiles vers l’extérieur ont parfois pu apaiser.

Nous n’insisterons pas sur l’incurie du gouvernement, elle n’a été que trop criante, se révélant à toutes celles et ceux qui ne voulaient pas la voir. À toute chose malheur est bon, dit-on, la période a montré que le Roi est définitivement nu, que l’État n’est pas le bon modèle, qu’il est impuissant à prendre soin de tous, qu’il ne peut fournir les protections les plus rudimentaires – les fameux « masques », passés d’inutiles à obligatoires, et que ses seules armes sont la contrainte et le mensonge. Plusieurs des articles de ce numéro brodent sur de ces morceaux de tissus, sur ce qu’ils nous disent quand ils tombent, et sur ce que peuvent l’initiative alliée à l’auto-organisation.

L’affaire des « masques » a révélé, au sens quasi photographique, le mensonge au fondement de l’État : celui de son efficience qui conditionne sa légitimité. En ces temps de grave crise économique qui s’annonce, sa violence s’apprête à s’intensifier, accompagnée dorénavant d’une surveillance de masse à base de robots équipés de dispositifs d’intelligence artificielle. Le 1 2 mai dernier, INRIA, le fleuron de la recherche informatique française, en charge de l’application STOP-COVID a annoncé son abdication : « Une partie [du code source] n’est pas publiée car correspondant à des tests ou à des parties critiques pour la sécurité de l’infrastructure ; » Deux petites semaines auront suffit pour que tombe aussi, ce masque là : le traçage anonyme sera en réalité une traque.

Ce faisant, il dévoile sa faiblesse. Alors que le capitalisme se nourrit des crises, et les chérit, l’État les craint car elles minent sa légitimité qui lui permet de nous contraindre à bas coût ; nul ne survit très longtemps à l’usage de la seule force ; il doit à tout prix donner l’illusion de l’utilité et de la légitimité. Cette période a révélé l’impuissance de l’État à protéger, elle a révélé l’impuissance de la technologie à prévenir et à guérir. Le récit techno-politique de la Startup nation, dominant racontait la « fin de l’histoire » et la mort de la mort. Miné par le virus, ce récit est maintenant inaudible; ce monde déprimé est dans l’attente du prochain ; à nous d’assembler le nôtre et de le vivre, c’est maintenant !

 

Le Monde libertaire de juin 2020

Tuons le racisme et ses causes !

fédération anarchiste25 #fédération anarchiste

Tuons le racisme et ses causes !

17 juin 2020

Les marches et manifestations contre les violences policières et le racisme, partout dans le monde, sont une excellente nouvelle pour nous, anarchistes. Nous y prenons notre part, et nous serons toujours aux côtés des luttes qui ouvrent la voie à des individu.e.s toujours plus libres et un monde débarrassé des horreurs du passé.

 

Nous ne pouvons qu'apprécier de voir pointées du doigt les forces de police, pilier répressif des États.

La police française ne fait pas exception : elle a toujours suivi les ordres, de Vichy en passant par le massacre de Charonne, des arrestations au faciès aux expulsions des réfugié.e.s, de la répression aveugle au harcèlement de certaines populations. La police, loin de "protéger les citoyens", comme le prétend un mythe républicain et étatique malheureusement trop répandu, a une seule fonction essentielle : protéger l’État, les institutions, la marchandise, la valeur, le capitalisme.

 

La récente infiltration de l'extrême-droite dans les rangs de la police ou des "mauvais donneurs d'ordre" sont des raisons très clairement insuffisantes pour expliquer la brutalité de la police.

Qu'importe sa couleur politique ou la nature du régime qu'elle soutient, la police est, structurellement et historiquement, l'outil principal de la haine et de la violence étatique ; en quelques mots : le bras armé de l’État, garant et protecteur d'un ordre social, économique et politique profondément autoritaire et inégalitaire.

Alors, oui, il convient de dénoncer les meurtres et exactions de la police française. Nous partageons largement les attentes des familles de victimes, que ce soit celle d'Adama Traoré, Zineb Redoune,ou Rémy Fraisse et de bien d'autres, liste tristement trop longue pour la reproduire ici in extenso. Il convient d'exiger justice.

Mais nous ne pourrons pas, pour nous, anarchistes, nous arrêter là. Le racisme est la résultante d'une construction. Il est, depuis toujours, utilisé par les États, les Religions et les Traditions pour mieux renforcer le pouvoir de quelques uns au détriment du plus grand nombre. La construction du monde entre "eux" et "nous" n'est pas nouvelle, elle est la base de tous les identitarismes fermés et qui interdisent aux individus de se mélanger aux autres, d'être eux mêmes et d'exister sans entrave.

 

Il n'y aura pas d'abolition du racisme sans destruction des frontières. Il ne peut advenir de changement si nous ne nous voyons pas comme une humanité unique et aux libertés identiques pour toutes et tous. Cet internationalisme fait peur aux possédants, eux qui ont construit leur puissance en grande partie sur la peur de l'autre, de l'étranger, du "pas comme nous".

Le Capitalisme se sert d'ailleurs largement de ces peurs pour monter les groupes de travailleurs les uns contre les autres. Mais ne rêvons pas : abolir le Capitalisme ne suffira pas à détruire le racisme et la peur. Nous pouvons d'ailleurs dès maintenant commencer à le faire, sans attendre, en cessant d'accepter les clichés et stéréotypes que l'on tente de nous mettre dans la tête, en voyant l'autre comme un.e égal.e, en refusant l'instrumentalisation des différences physiques. En préférant la mélange à la pureté.

 

Nous devons aussi collectivement regarder l'Histoire en face, l'affronter et l’étudier, pour mieux démonter les scories qui perdurent à notre époque. Pleurer une statue sans comprendre ce qu'elle représente démontre le manque de connaissance des horreurs du passé.

 

L'urgence est à la justice, l'avenir à une société entièrement repensée.

 

Les relations extérieures de la Fédération Anarchiste

« Grève civique », Vertitude et après?

fédération anarchiste25 #le monde libertaire

« GRÈVE CIVIQUE », VERTITUDE, ET APRÈS ?

 

Les vieux briscards se souviennent des élections municipales françaises de mars 1977. Avec un taux de participation important (78,9 %), une vague socialiste et communiste déferle dans la plupart des grandes villes (Le Monde parle même de « raz de marée »), à part Chirac remportant Paris. Tout cela annonçait un monde meilleur, le « changer la vie » de Mitterrand aux présidentielles de 1981. À Louviers (Eure), ville dont Mendès-France avait été le maire, les autogestionnaires du PSU — dont le programme de l’époque ferait pâlir le NPA d’aujourd’hui, sans parler de celui de EELV — avaient même remporté la mairie. On allait voir ce qu’on allait voir !
Et on a vu. À part quelques réalisations tombant sous le bon sens dans le domaine des transports ou de la culture, les municipalités progressistes sont tombées sur des os. Comme elles ne disposaient pas des véritables moyens pour une politique socialiste réelle — propriété des moyens de production et d’échanges, municipalisation des sols —, elles ont pataugé. Le pouvoir appelant le pouvoir, les combinaisons politiciennes appelant les combinaisons politiciennes, elles se sont retrouvées broyées par la logique nationale, étatique, puisque leurs partis étaient soumis à la stratégie de la conquête de l’appareil d’État.

 

La suite sur le site du Monde Libertaire

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L’écologisme des grandes villes

L’écologisme des grandes villes

Police partout, justice nulle part

fédération anarchiste25 #appel

Depuis 15 jours, depuis l'assassinat de George Floyd à Minneapolis par un agent de police, des manifestations de milliers de personnes ont lieu partout dans le monde pour dénoncer les violences policières et le racisme.

En France aussi, les violences policières font des morts et des blessés graves, et il est intolérable que les tenants du pouvoir continuent à les nier, donc à encourager dans la police les actes racistes et violents.
D'Adama Traoré à Zineb Redouane, de Zyad et Bouna à Cédric Chouviat, de Rémi Fraisse à Geneviève Legay... la liste est longue des actes commis par la police ayant entraîné la mort des victimes ou de graves blessures.

Longue aussi celle de toutes les discriminations et humiliations infligées par la police à certains groupes sociaux, du fait de leurs origines ethniques ou géographiques, de leur appartenance supposée à telle ou telle communauté : les contrôles d'identité incessants dans les quartiers populaires en sont la preuve.

Parce qu'à Besançon aussi les citoyen.ne.s n'acceptent pas cet état de fait et l'impunité de la police, rassemblons-nous pour dénoncer les violences policières et toutes les formes de discrimination :

Samedi 13 juin à 15h place du 8 septembre.

Police partout, justice nulle part

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