Resto trottoir
Resto trottoir dimanche 31 décembre 2017
S'il vous reste un petit creux, vous pouvez toujours nous rejoindre le
dimanche 31 décembre à partir de 12 heures 30 place Marulaz, à Besançon!
Pour nous contacter utiliser notre mail :
resto-trottoir@herbesfolles.org
Marche contre le féminicide
Nous vous envoyons ci-joint l'appel à la manifestation du 6 janvier 2018
à la mémoire de Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez,
exécutées à Paris le 9 janvier 2013. Au 5ème anniversaire de
l'assassinat de nos trois camarades, nous appelons à une mobilisation
forte pour exiger la vérité et la justice et dénoncer l'impunité des
crimes politiques commis en France.
Nous vous demandons de diffuser le plus largement possible cet appel et
appelons les organisations qui ne l'ont pas encore fait à le signer en
nous contactant par retour de mail.
Si vous avez besoin d'informations supplémentaires, n'hésitez pas à nous contacter.
Internationale Vertretung der Kurdischen Frauenbewegung
Représentation Internationale du Mouvement des Femmes Kurdes
Sakine, Rojbîn et Leyla,
militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier 2013
5 ans après, la justice manque terriblement !
Appel à manifester samedi 6 janvier 2018, 11h
au départ de Paris Gare du Nord, jusqu’à République
Mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d'Information du Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris.
L’enquête menée en France a révélé nombre d’indices faisant apparaître que le meurtrier présumé, Ömer Güney, arrêté quelques jours après le crime, avait agi pour le compte des services secrets turcs (MIT), comme le confirme le réquisitoire du Procureur de la République dans cette affaire : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »
Cependant, La mort d’Ömer Güney, le 17 décembre 2016, à un mois de son procès qui devait commencer à Paris, le 23 janvier 2017, nous prive d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’Etat turc !
Alors que l’instruction avait été bouclée en mai 2015, et alors que l’on avait connaissance des graves problèmes de santé de Güney, cela dès son arrestation, pourquoi le procès a-t-il été fixé à une date aussi lointaine ? En différant la tenue de ce procès, la France a manqué une occasion cruciale de juger, enfin, un crime politique commis sur son territoire ! Depuis les années 60, pas moins de 43 assassinats politiques ont été commis sur le sol français. Ils sont tous restés impunis !
Malgré les promesses faites par le Ministre de l’intérieur de l'époque, Manuel Valls, au lendemain des assassinats, les autorités politiques françaises n’ont jamais cherché à faire la lumière sur ce triple assassinat. Toujours soucieuses de préserver leurs relations avec la Turquie, elles n’ont même pas pris la peine de recevoir les familles des victimes, ni les représentants de la communauté kurde.
Et que dire du refus du gouvernement français de lever le secret-défense sur des renseignements qui auraient pu permettre la progression de l’enquête judiciaire ? Privés de ces renseignements, les juges chargés de l'instruction ont finalement clos le dossier sans avoir pu remonter jusqu’aux commanditaires qui sont pourtant connus.
Jusqu’à quand la France va-t-elle fermer les yeux sur la dérive du régime turc qui, non seulement, viole en permanence les règles d’un Etat de droit et celles de la démocratie locale, mais qui entend aussi sévir en Europe où il déploie ses agents chargés d’espionner et d’éliminer ses opposants ?
La mort du meurtrier présumé n’entame en rien notre détermination à lutter pour la vérité et la justice ! Le ou l’un des exécutants est mort, mais les commanditaires sont toujours vivants et libres ! 5 ans après, le silence des autorités françaises est plus assourdissant que jamais. Nous exigeons d'elles toute la lumière sur ces assassinats et, enfin, la justice !
Nouvelle attaque à Radio Canut
Nouvelle attaque à Radio Canut et menaces de mort contre deux animateurs
“Berbères sans frontières”, un an jour pour jour après le caillassage de notre
vitrine. Des fumigènes ont été jetés à l'intérieur des locaux par 2 individus non
identifiés qui ont pris la fuite et proféré des menaces de morts au téléphone par
la suite. Ce n’est pas la première fois que nos locaux sont visés cette année mais
un nouveau palier dans la violence et l’intimidation semble avoir été franchi.
Cette fois-ci, c’est une de nos émissions politiques, très écoutée par les
militants kabyles dans le monde entier, qui promeut l’identité berbère et critique
les pouvoirs en place et tous les fascismes qui a été directement visée.
Toute la radio condamne fermement cette attaque et apporte son soutien indéfectible
à l’émission “Berbères sans frontières” et aux animateurs Ali Belkadi et Dalil
Makhloufi. S’en prendre à une émission de Radio Canut, c’est attaquer la radio dans
son ensemble, ses valeurs anti-autoritaires et ses combats politiques contre
l’oppression des peuples et des minorités. Personne ne pourra nous dicter notre
ligne de conduite ni restreindre notre liberté d’expression. Depuis plus de 40 ans,
Radio Canut est et restera une radio libre et rebelle.
Solidarité avec le Bol d'Air
Solidarité avec le Bol d'Air, local d'accueil de jour des demandeurs d'asile non-pris en charge, à Besançon :
Depuis le 14 octobre 2017, le Collectif Solmiré (Solidarité Migrants-Réfugiés), dans l'objectif d'offrir un accueil de jour aux nombreux demandeurs d'asile non-pris en charge par les services de l'Etat, a investi un local vacant, propriété de la SAIEMB (société HLM dont la Ville est l'actionnaire majoritaire), situé 26 rue d'Arènes à Besançon.
A de nombreuses reprises, précédemment, le Collectif Solmiré avait sollicité la mairie de Besançon pour qu'elle mette à sa disposition un lieu approprié ; en vain, toutes ses demandes sont restées lettre morte.
Ainsi, depuis maintenant 2 mois, des dizaines de bénévoles du Collectif se relaient au "Bol d'Air" midi et soir, 7 jours sur 7, pour permettre aux familles et personnes seules demandeuses d'asile qui sont dans le besoin de préparer leur repas, laver leur linge, accéder à des toilettes et à une douche, disposer d'un espace de jeux pour les enfants.
Solmiré a demandé à signer un contrat de bail "solidaire" à la SAIEMB.
Pour toute réponse, Solmiré a reçu une assignation devant le TGI aux fins d'expulsion immédiate de ce local, avec obligation de payer un loyer compensateur au prix du marché.
Les organisations soussignées soutiennent l'action du Collectif en faveur des demandeurs d'asile "à la rue" et demandent :
- l'arrêt de la procédure en expulsion intentée par la SAIEMB contre Solmiré
- le maintien de Solmiré dans les locaux du 26 rue d'Arènes, avec proposition par la SAIEMB d'un contrat de bail à prix modéré.
A Besançon, le 12 décembre 2017.
Mardi 28 novembre à 20h 30
Le film: L’Assemblée
Mardi 28 novembre à 20h 30
Au Plazza Victor Hugo de Besançon,
Organisé par ATTAC-Besançon
5€ l’entrée
Le 31 mars 2016, place de la République à Paris naît le mouvement Nuit debout. Pendant plus de trois mois, des gens venus de tous horizons s’essayent avec passion à l’invention d’une nouvelle forme de démocratie. Comment parler ensemble sans parler d’une seule voix ?