Appel de « Génération Ingouvernable Besançon »,
NI LEPEN NI MACRON, NI PATRIE NI PATRON – REVOLUTION !
En partenariat avec Besançon Solidarité Réfugié et Le Tandem, je vous convie le vendredi 12 mai à 19h au vernissage de mon exposition photographique "L'appel d'air". Elle sera visible jusqu'au 30 juin 2017.
Une série d'images en noir et blanc réalisée entre les mois de septembre et de décembre 2016 revenant sous la forme d'un photo-documentaire sur les actions militantes du collectif SOLidarité MIgrant REfugié et sur l'accompagnement de personnes originaires de pays dits "sûrs" et venues demander l'asile à Besançon.
Le titre "Appel d'air" détourne l'utilisation régulière de cette métaphore illustrant la "peur de l'invasion" lorsqu'une terre se montre accueillante pour symboliser plutôt le manque d'oxygène, pour tous ces hommes et femmes de tous âges, qui suffoquent déjà d'être contraints de tout quitter et espèrent une vie meilleure.
Un peu d'oxygène, c'est d'ailleurs bien ce que les militants locaux essaient d'apporter quotidiennement en aidant ces demandeurs d'asile soumis à la rue.
L'inauguration sera accompagnée d'un concert avec le B13, un groupe de réfugiés musiciens.
Maxime Lamboley
En cette période d’élections (la présidentielle est passée mais déjà se profile les législatives), il semblait pertinent à l’équipe du Monde Libertaire d’ouvrir un dossier sur les alternatives à tout cela. Et en fait, sur l’anarchie !
Mais aussi de l’internationalisme avec une interview de la FALV au Chili, de l’anticléricalime, de l’ouverture aux autres …
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Appel de « Génération Ingouvernable Besançon »,
NI LEPEN NI MACRON, NI PATRIE NI PATRON – REVOLUTION !
Que s’est-il réellement passé ce 1er mai 2017 ?
Le ministère de l’Intérieur évoque deux policiers à l’hôpital. Les street médics font état de dizaines de manifestants blessés.
paru dans lundimatin#102, le 3 mai 2017
Après la manifestation parisienne du 1er mai 2017 : une photo de policiers et de flammes a fait le tour du monde ; le ministre de l’Intérieur a dénoncé des agissements criminels (de la part des manifestants) ; la presse n’a vu que les communiqués de la Préfecture ; le préfet évoque 150 casseurs ayant agressé les forces de l’ordre ; les manifestants accusent la police d’avoir tronçonné le cortège sans raison ; les syndicats de policiers se plaignent de n’avoir pu utiliser leurs armes ; les street médics évoquent de nombreuses blessures provoquées par des LBD 40*, notamment au visage.
Mais que s’est-il donc passé ? Lundimatin a déjà publié cette semaine un récit de cette « fête du travail ». Nous vous proposons maintenant un résumé de ce qu’il fallait lire (ou plutôt ne pas lire) ailleurs.
* Lanceurs de balle de défense 40mm
POLITICIENS
Le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl s’est exprimé rapidement sur les événements de la journée. Il avait bien appris la litanie post-manif que son prédécesseur, Bernard Cazeneuve, avait rodé durant le mouvement contre la Loi Travail. Il a ainsi monologué sur les « centaines de casseurs », « professionnels de l’agitation, de la casse, de la violence », venus pour « attaquer les forces de l’ordre, casser du policier, commettre des dégradations » et même « pour blesser et pour tuer des policiers ». Il annoncé que tout serait « mis en œuvre pour retrouver ces criminels ». Il a enfin promis de se rendre au chevet des deux policiers blessés. L’un, membre de la compagnie CRS 51, basée à Saran, près d’Orléans, a été brûlé au 3e degré à la main et au cou. « Il n’a jamais perdu connaissance ou été en urgence vitale comme cela a été dit hier, mais son état est très grave », comme l’a révélé le journal 20 minutes. L’autre a été « gravement touchée à la main par une grenade de désencerclement » - sa « propre » grenade de désencerclement.
En employant les termes « criminels » et intention de « tuer », M. Fekl redonne ses lettres de noblesse à l’expression « criminalisation du mouvement social ».
Comme l’avait fait avant lui M. Valls, qui, dans le but interdire les manifestations contre la Loi Travail en juin dernier, avait affirmé que ces dernières accueillaient des personnes déterminées « à tuer des policiers ». Et avait demandé à ce qu’on ne mette plus en cause les forces de l’ordre (qui nous défendent « contre le terrorisme ») pour de « soi-disant violences policières ».
Ce discours semble comme dicté par les syndicats policiers. Ainsi la CGT Police a-t-elle dénoncé, à la suite de la manifestation du 1er mai, une « tentative d’assassinat » menée par des « criminels ». (Et en a profité pour condamner un tweet de la CGT Publicis qui souhaitait décaler le regard sur les violences subies par les manifestants). L’Unsa Police, par l’intermédiaire de Régis Debord [sic], s’est évidemment posée en victime, sur BFMTV.
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