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Site d'informations anarchistes de Besançon et d'ailleurs.

social

Gilets jaunes Acte X

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Gilets jaunes Acte X

Vendredi 18 janvier ouverture du grand blabla, la chorale Rouge et Noir y sera

Rendez vous salle Proudhon (à coté du Kursaal) à 18h30

Et samedi :

 

Gilets jaunes Acte X

Ils nous crachent dessus!

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ILS NOUS CRACHENT DESSUS !

Dominique Rizet et l’objectivité́ journalistique

« Moi je me pose la question, je suis journaliste de BFM-TV, Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a fait de mal ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Qu’est-ce qu’on a dit qu’il ne fallait pas dire ? Je pense qu’on est d’une objectivité́ et impartialité́ totale ! »

Marine le Pen et le smic

« J’ai toujours dit que l’augmentation du SMIC entrainait une charge supplémentaire pour les très petites entreprises et les PME, qu’elles ne peuvent pas assumer [...] »

Apathie et l’organisation souterraine

« Dans ce mouvement informel, gazeux – moi je le pense depuis le début – il y a une organisation souterraine, cachée, il y a des tireurs de ficelles, des gens beaucoup plus politises et politiciens qu’on ne le croit, et qui apparaissent aujourd’hui »

Castaner et les talibans

A propos de l’incendie de « La Main Jaune » statue construite par l’artiste Franis guyot à Châtellerault

« Quand on en vient à attaquer des œuvres d’art [...] on oublie la liberté́ de création, on oublie au fond la liberté tout simplement. Et on l’a vu dans notre propre Histoire. On a vu comment les Talibans* ont attaqué́ les bouddhas géants de Bâmiyân, c’était en mars 2001 »

Ségolène Royal « sur les lycéens »

A propos des jeunes de Mantes-la-Jolie humiliés par la police, agenouillés et mains sur la tête

« Ça ne leur a pas fait de mal, à ces jeunes, de savoir ce que c’est le maintien de l’ordre, la police, de se tenir tranquilles. Ça leur fera un souvenir. Et c’est pas mal pour leur redonner le sens de la réalité́ », a estimé́ Ségolène Royal. « Parmi ces jeunes, il n’y avait pas que des lycéens. Il y avait aussi des casseurs qui, avec une sauvagerie incroyable, ont commencé à allumer des feux un peu partout dans Mantes

Jean Quatremer et les beaufs

« Le 17 novembre, c’est une journée magique: tous les beaufs vont être facile à reconnaitre grâce à leur gilet jaune! »

Emmanuel Macron

« Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (...) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France »

Mathieu Kassovitz et son président

En répondant à Phillipe Poutou

« Oui je suis très content d’avoir un président qui garde sa ligne et qui essaye des choses tout en écoutant et en reconnaissant ses erreurs. Et toi tu n’as pas aimé́ le ton de sa voix ou la position de ses mains ? Tu voulais quoi, une Mercedes neuve et le smic à 2500 Philippe ? »

Benjamin Grivaux

porte-parole du gouvernement, Lucide

« Le mouvement dit des Gilets Jaunes pour ceux qui restent mobilisés est devenu le fait d’agitateurs qui veulent l’insurrection et au fond renverser le gouvernement.»

 

Source : Jaune Le journal pour gagner

On pourrait rajouter

Gilles Le Gendre et l’intelligence

"Deuxième erreur, dont nous portons tous la responsabilité – moi y compris, je ne me pose pas en censeur : c'est le fait d'avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d'achat ».

Ils nous crachent dessus!

Un journal fait par des Gilets Jaunes

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Un journal fait par des Gilets Jaunes à Toulouse, Alès, Marseille…, diffusé à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires :

http://www.trousnoirs-radio-libertaire.org/prov/Jaune.pdf ou bien :

https://quadruppani.blogspot.com/2019/01/nous-recevons-et-volontiers-publions.html?view=flipcard

 

Éditorial

 

Cela peut paraitre ambitieux pour celui qui n’a pas participé́ au mouvement des Gilets Jaunes. Les voitures tournent à l’essence, nous on carbure à l’ambition. Depuis le 17 novembre, nous sommes des centaines de milliers à passer à l’action. On se rencontre sur les ronds-points, on s’organise pour bloquer l’économie, on se défend ensemble contre la police en manifestation. On n’a jamais vu une telle détermination des « gens de rien » depuis des lustres. Et on ne compte pas s’arrêter là. Ce journal, c’est pour ça. C’est pour continuer. Et surtout, c’est pour gagner. Mais gagner quoi ? Ou plutôt jusqu’où ? Personne n’est en mesure d’y répondre mais nous prenons le parti de ne pas brider nos ambitions. Nous sommes pour l’extension et l’approfondissement du mouvement, contre une vie trop chère pour être vécue. Qu’il rentre dans le quotidien de tous les gens qui galèrent dans ce pays. Qu’il déborde des frontières de la France sans aucune modération, comme c’est déjà̀ le cas en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Irak, au Soudan etc. Pour cela, le mouvement n’a pas besoin de direction. Bien au contraire, ce que les politiciens appellent « orientation », qu’elle soit nationaliste, confusionniste, citoyennise ou raciste, c’est une façon de canaliser la révolte, d’en écraser certains avant d’écraser tout le monde, pour que les bourges continuent à se gaver. Dans ce journal, on cherche plutôt à savoir comment on peut rendre ce mouvement moins contrôlable et plus fort qu’il ne l’est déjà̀. Comment on développe des solidarités avec tous les prolos sans exception pour tenir ensemble contre cette vie misérable ? On y discute des stratégies de lutte, comme la grève ou encore le blocage, mais aussi des manœuvres ennemies, en particulier de la répression qui nous frappe et de la réponse pratique qu’on doit fournir pour ne laisser personne sur le carreau. On voit la presse, la classe politique et les patrons s’époumoner pour diviser le mouvement. Ils crient « casseurs », « violence », « terroristes ». Ils n’ont que ça à la bouche pour nous dissuader de lutter, et ce qui est magique, c’est que leur tour ne fonctionne pas. On ne va pas pour autant dire que tout est rose dans ce qu’on vit depuis deux mois. L’engagement est exigeant, les vautours sont à l’affut, nos galères de fin de mois sont toujours là et l’horizon qu’on nous promet ressemble à un film apocalyptique. Nous refusons ce futur et c’est pour cette raison qu’on bricole les moyens d’en finir. On en propose quelques-uns dans les pages qui suivent. Jaune, le journal pour gagner.

 

Jaune est un état d’esprit. Celui de la détermination. Après deux mois de lutte, on a ressenti le besoin de porter clairement les positions de la victoire au sein d’un mouvement qui ne manque pas de VRP en tout genre pour nous vendre les solutions de la défaite clé́ en main. Ces gens-là̀ ont des forces, ils ont des thunes, des moyens de propagande, et on se retrouve parfois séduits par leurs mirages, souvent étouffés dans leur proposition. Ce constat, on l’a retrouvé́ dans plusieurs villes de France et c’est à partir du partage d’expériences qu’on a lancé́ le journal. Nous voulions faire exister les positions de la victoire, les assumer et permettre leurs discussions. En parallèle du journal papier dont la publication dépend de nos capacités financières, logiquement maigres, nous tenons un journal en ligne jaune.noblogs.org sur lequel nous publierons les différentes contributions qui vont dans le sens de l’extension et l’approfondissement du mouvement. Nous les publierons ensuite dans la prochaine édition. Pour nous faire parvenir vos impressions, vos récits, vos analyses, pour nous soutenir financièrement, vous pouvez écrire à lisezjaune@riseup.net

Un journal fait par des Gilets Jaunes
Un journal fait par des Gilets Jaunes

De mon rond-point de Seine-et-Marne

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De mon rond-point de Seine-et-Marne

 

J’ai beaucoup/un peu lu et entendu parler de "La sociale", ben là, c’est couillon, mais j’ai l’impression d’avoir le nez dedans... aussi de voir ce que peut bien contenir ce slogan : ZAD Partout!

Faut voir comment ça se passe sur les ronds-points ; pas de théories, pas de surplomb, un peu d’analyse bien sûr, mais surtout des gens qui voient bien qu’ils se font enfumer depuis des décennies; et ils veulent que ça s’arrête, ils en ont marre et pour le coup qu’ils s’y sont mis, ils veulent pas trop lâcher l’affaire. Smicards, artisans, petits entrepreneurs, chauffeurs de cars, profs, fonctionnaires, chômeurs, retraités.

C’est pas des zanarchistes, ils trouvent juste que c’est trop dur, et que pour leurs enfants ça va être vraiment merdique. Au passage histoire de changer la donne, ils découvrent qu’on pourrait oser la "vraie démocratie". Y’a la chaleur aussi et l’amitié qui se crée d’être ensemble pendant des heures à bricoler, discutailler, faire la nique gentiment aux flics du coin qui font les rondes et grands signes aux klaxons qui soutiennent bien au chaud.

Bon on est pas tous d’accord, le rond-point c’est des croisements, y’en a bien des un peu xénophobes, et y’en a aussi qui se disent que Marine, elle les mettrait peut-être bien tous au pas, ces pourris. Mais c’est pas tous, et d’ailleurs c’est pas beaucoup, et si t’envoie la tchatche y zappent vite fait, la queue basse. Et d’ailleurs, je dois bien être un des rares dont parents et grand-parents sont parigots.
Ici, en Seine et Marne, y’a beaucoup de portosses de la deuxième génération, toujours chauds pour croquer la morue et pousser le Fado; y’a des beurs aussi sur le rond-point, et c’est sûr y’a des beaufs. Un musicien de Guyanne aussi et sa femme Colombienne, de retour d’un concert à Dakar, qui a atterri là et avec qui on a fait le bœuf.

Ici, on insiste plus sur ce qui nous réunit que sur ce qui pourrait nous séparer, c’est juste l’endroit pour ceux qu’en ont plein le cul et qui veulent pas lâcher l’affaire. Du coup personne en a trop à faire faire d’où tu viens. Deux gars aussi, un bavard genre rigolo, avec pas trop de dents, et un qui dit pas grand-chose. L’air d’avoir du faire plus de taule qu’autre chose et qui sont de la petite dizaine des piliers du rond-point, et à qui aussi tu laisserais tes minots en garde tellement ils ont cette drôle de douceur juste derrière les grosses épaules et le front buté, et cette allure de gros durs, et la peau façon Ripolin.

On a fait banquet avec tout ce que les voitures apportent - pas de cagnotte, y’a pas besoin - des bûches et des palettes pour se chauffer, des chocolats (pas bio) , des merguez et des côtes de porc et de mouton - Paix à leur âme innocente. Des bonbons par bonbonnes, et puis des huitres par douzaines - Paix à leur poignant silence. Le gars qui les apportait a dû rebrousser chemin au rond point de l’Obélisque à Fontainebleau attaqué par les robocops et les voyous de la BAC (faut dire qu’avec leur château et son bel escalier, les bourges Bellifontains se la pètent sérieux, façon Versaillais, et ont les jetons de la Marée Jaune.) Autour de notre rond-point les voitures klaxonnent méchant, certaines s’arrêtent; les gens viennent de partout et on sent que tant de gens qui s’arrêtent pas soutiennent fort les zozos qui mouillent le gilet et tiennent le rond-point. Les flics l’ont évacué une première fois et détruit les abris, mais peine perdue, la petite communauté a repris la place deux jours après.

Chacun a son prénom sur le gilet; chacun se connait et s’aime ou s’embrouille, comme on fait en famille. Le froid, les heures à deux, trois ou quatre ont figé le noyau dur, mais qui bouge aussi avec le gel du soir, le temps qui lasse, la famille qui râle. Les piliers, quatre ou cinq, qui veulent pas lâcher l’affaire; aussi durs qu’ils sont doux. Un retraité, raflé et passé à tabac en juin 68, au commico central sur les quais à Paris, puis 48 heures à Beaujon, quand ça y’allait sec encore dans le quartier latin. Un autre qu’a mis en place les tracts sur le marché. C’est pas un débutant, syndiqué à quinze ans parce que le gars qui lui avait trouvé le boulot de vitrier lui avait dit que c’était comme ça. La plupart, instinctivement et joyeusement anticapitalistes, mais avec des codes qui s’inventent au fil des discussions et des facebook lives.

Et le rond point, c’est rond, c’est pas macho; pas mal de femmes, avec un mélange d’humour, de gentillesse et détermination. Et même si c’est les mamies qui tiennent le barbecue, les sandwiches, le clacos et les gâteaux, y’a les gamines en première ligne qu’ont le verbe sérieux, et que chacun écoute et respecte. Tu vois vite que c’est pas à la testostérone que l’affaire se règle. Du coup aussi, c’est un peu chaud sur le rond-point, ça rigole, ça gazouille et ça dragouille. Bonne ambiance, et façon bal popu quand les guitares s’échauffent et qu’un vieux Johnny, Bob ou Renaud remonte à la surface. Et c’est clair, certains soirs, ça finit crapuleux. Et c’est cette communauté qui se crée. qui prend confiance, qui prend plaisir à juste être là, là où elle a pas le droit d’être, et niquer les méchants, à juste exister un peu plus fort, comme si c’était déjà le printemps, et vivre un peu plus grand. Y’a une tribu qui se crée là dans cette lutte pour garder le rond-point - un groupe affinitaire on dirait - mais ça paraitrait tellement intello-bureaucratique ici, ce mot.
Il y a un peu de danger - dix morts déjà, et on se le répète en hochant la tête - beaucoup de plaisir surtout, dont celui de prendre le dessus, affronter les puissants et prendre possession de ce bout de la ville, et pas lâcher l’affaire.

À vivre ça, je me dis que peut-être la sociale c’est pas la révolution des happy fews qui sont d’accord sur tout - forcément pas bien nombreux - mais peut-être plutôt de ceux qui veulent juste plus de cette injustice et qui se réunissent à cause de ça. Et puis de discussion en discussion, de délires en ennui, de guitares en barricades, se disent que peut-être c’est la cité qu’il faut changer, que c’est "la vraie égalité" et la "vraie démocratie" qui doivent passer en premier, et que la solution, sans être partisane, doit être politique.
Y’a bien un zozo qu’est passé sur le rond-point, dents blanches et haleine fraîche, expliquer qu’il se dévoue à la cause, blablabla. Réunion vendredi prochain de coordination des ronds-points de Seine et Marne... on va voir.

En attendant, et depuis plus d’un mois, depuis dix morts, des centaines de blessés, des milliers d’arrêtés, c’est là que quelque chose se passe. Et il y a cette hésitation entre passer le Nouvel An sur notre ZAD à deux balles ou aller réchauffer le touriste sur les Champs.


Nuage Fou.

 https://www.monde-libertaire.fr/

De mon rond-point de Seine-et-Marne

Acte V

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Les Gilets Jaunes remettent ça !

Après l’allocution du président de la République, les Gilets Jaunes bisontins ont décidé d’organiser l’acte V de la mobilisation rassemblant des manifestants en provenance de toute la Franche-Comté.

les Gilets jaunes appellent à manif régionale, rassemblement samedi 15 à 14h, place de la Révolution à Besançon: Ma commune.info

Acte V

Manifestation 14 décembre 2018

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Vendredi 14 décembre 2018

 

 La CGT du Doubs appelle les salariés du privé et du public, les retraités, les privés d'emploi, les lycéens et les étudiants, à se mettre en grève et venir manifester largement leur colère !

11h00, RUE DE BELFORT, DEVANT LA PERMANENCE D'ERIC ALAUZET

(C’est au 59)

Manifestation 14 décembre 2018

« Macron démission ! » Oui, et après ?

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« Macron démission ! » Oui, et après ?

 

 Si c’est pour mettre à sa place un autre oligarque, un autre homme ou une femme providentiels qui assouvira ses obsessions narcissiques et ses fantasmes de puissance en prétendant nous représenter, à quoi bon battre le pavé dans le froid et sous la pluie ? Quand une majorité de citoyens ne veulent plus payer l’impôt et expriment leur défiance envers les « corps intermédiaires » (partis, syndicats, associations…) qui les grugent depuis des décennies, quand l’abstention devient le parti majoritaire, quand des centaines de milliers de Français bloquent leur pays pour réclamer la démission du chef de l’État, c’est bien que l’actuelle « démocratie représentative » (qui n’a plus de démocratie que le nom) est en faillite. Nous devons retrouver notre souveraineté en inventant d’autres formes d’organisation.

  La grande force de notre mouvement, qui inquiète nos élites, c’est d’avoir su résister à toute forme de récupération politique, syndicale, ou par le biais de porte-parole autoproclamés qui cherchent la lumière des projecteurs. Pour que cela perdure, nous devons également faire en sorte que nos représentants nous représentent vraiment. De notre côté, nous ne voulons pas d’un monde sans contact et nous méfions de la vogue de ces nouvelles technologies de communication qui nous rendent dépendants donc vulnérables, et qui gonflent l’effrayante facture énergétique et environnementale du numérique. Rien ne remplace le contact humain direct, dans les réjouissances comme dans le débat.

  Nous voudrions rappeler quelques modalités de démocratie directe qui devraient présider à l’organisation de notre mouvement, et par extension à celle de notre future démocratie. Elles ne sont pas nouvelles puisqu’elles ont été pensées et mises en œuvre à Athènes il y a plus de 2500 ans, et appliquées sous différentes formes par des communautés d’habitants au Moyen Âge en Europe, pendant les révolutions française, anglaise ou américaine, la Commune de Paris, les conseils russes de 1905, la révolution espagnole de 1936, l’insurrection hongroise de 1956, et aujourd’hui au Chiapas ou dans le Rojava.

  – L’assemblée générale : au niveau local, celui du quartier ou de la commune, c’est au peuple assemblé, et non à quelques élus, de débattre et de décider des affaires qui le concernent, et d’élire les citoyens qui le représenteront au niveau régional et national. 

– Le tirage au sort : les candidats aux élections régionales ou nationales, comme les conseillers municipaux, seront tirés au sort parmi les citoyens pour assurer une juste représentation de toutes les catégories sociales, et la mise à l’écart des assoiffés de pouvoir. 

– Le mandat unique : la représentation du peuple n’est pas une carrière et nos représentants doivent être concentrés sur leur tâche plutôt que sur leur réélection.

 – Le mandat impératif : un élu ne peut qu’exécuter les décisions pour lesquelles il a été expressément mandaté par les assemblées citoyennes, et rien d’autre. 

– La révocabilité : tout représentant doit pouvoir être démis de ses fonctions à tout moment, par vote de ceux qu’il représente, s’il trahit le mandat pour lequel il a été élu. 

– La rotation des tâches : des plus ingrates aux plus gratifiantes, tout le monde participe.

  Les Gilets jaunes ne doivent pas devenir un parti ou un syndicat de plus. La politique n’est pas un travail de spécialistes mais l’engagement d’individus autonomes qui forment un peuple : la démocratie directe suppose l’élaboration d’une éducation véritable et exigeante pour former de tels individus. Ce projet requiert, pour permettre l’implication de tous, ce temps libre qui nous manque tant pour faire société :

Il faudra l’arracher au quotidien (travail, transport, loisirs abrutissants, etc.).

 Le colossal défi d’élaborer une démocratie directe semble plus abordable lorsqu’il est pensé d’abord au niveau local, avant de se fédérer à des niveaux supérieurs.

  Ce n’est qu’à la condition de faire revivre, ici et maintenant, les principes démocratiques hérités de l’histoire des peuples, tout en bloquant ce système de production-consommation démentiel (pourquoi ne pas appeler à un boycott commercial et solidaire des fêtes de fin d’année ?), que nous reprendrons la main sur nos existences, nous laissant ainsi une chance de transmettre à nos enfants une Terre habitable et la possibilité d’y grandir dignement.

 

Des Gilets jaunes gascons, le 28 novembre 2018.

« Macron démission ! » Oui, et après ?

Les Gilets jaunes de Commercy

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Les Gilets jaunes de Commercy proposent une issue politique au mouvement : comités locaux autonomes, démocratie directe, assemblée générale souveraine, délégués avec mandat précis, révocables à tout moment, rotation des responsabilités. Ils appellent à la fédération des groupes locaux sur ces bases pour éviter la récupération politique, les leaders auto-proclamés,  ou les délégués sans mandat impératif de la base.
 
 
Les Gilets jaunes de Commercy veulent faire vivre le municipalisme libertaire, contre-pouvoir efficace et projet de société.
 
Les Gilets jaunes de Commercy

9 octobre 2018 Journée d'action nationale interprofessionnelle

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Il est urgent de revendiquer :
– une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour gagner du pouvoir d’achat ;
– la réalisation concrète de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
– un service public de proximité pour toutes et tous qui mette fin aux inégalités territoriales et sociales ;
– l’arrêt des réformes régressives visant la casse des droits collectifs et les mécanismes de solidarité. Celles-ci favorisent l’émergence d’une logique de chacun pour soi inégalitaire où l’on ne reçoit qu’à la hauteur de ses moyens et non plus en fonction de ses besoins : remise en cause des conventions collectives et des statuts, réforme des assurances maladie et chômage, retraite ;
– le droit à la retraite à taux plein pour tous les salariés, dès l’âge de 60 ans et en deçà pour les travaux pénibles ;
– l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation pour faciliter l’insertion des jeunes dans la vie active et la fin d’une logique de sélection aveugle du plus jeune âge jusqu’à l’université via Parcoursup ;
– une vraie politique d’investissement ciblée notamment sur les enjeux environnementaux qui assure l’avenir des générations futures

BESANCON : Manifestation 10 H 30 – Place de la révolution

MONTBELIARD : Manifestation 14 H 00 – Champ de foire

BELFORT : Manifestation 10 H 00 – Maison du Peuple

LURE : 10 H 00 à 14 H 00 – Manifestation devant le centre des finances publiques – Rue de Bourdieu

LURE : 10 H 00 à 12 H 00 – Les retraités se rassemblent devant la Sécurité Sociale dans le même temps iront déposer une pétition à la direction de la poste contre la fermeture du bureau de poste de Vaivre, puis iront en audience auprès de la députée LREM.

NOIDANS LES VESOUL : 7 H 30 à 14 H 00 – Barrage filtrant rond point du Leclerc express

 

9 octobre 2018 Journée d'action nationale interprofessionnelle

Demain à Besançon et ailleurs

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Face aux attaque du gouvernement et du patronat contre l'enseignement professionnel public, l'intersyndicale CGT, FSU et SOLIDAIRE, appelle à une journée de grève le jeudi 27 septembre !

Pour que l'éducation, la formation professionnelle reste notre bien à toutes et tous et pas seulement aux employeurs, il est de notre devoir, d'accompagner nos Camarades le 27 septembre à 11h00 Place Pasteur à Besançon !

 

Comptant sur votre présence,

 

 

Demain à Besançon et ailleurs

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