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Site d'informations anarchistes de Besançon et d'ailleurs.

Répression

fédération anarchiste25 #répression

 

RASSEMBLEMENT  DE SOUTIEN AUX 8 INCULPÉ.E.S DE L’OCCUPATION À LA PRÉSIDENCE DE LA FAC (14.02.2017) – MERCREDI 18 JUILLET 2018 DÈS 14H30 DEVANT LE TGI
[en PJ, une version ODT à imprimer en tracts et/ou affiche]

La répression d’État continue plus d’un an après l’action contre la sélection en master !
Toutes et tous devant le tribunal  mercredi 18 juillet à 14h30 !
2ème volet *– l’État n’en a pas fini avec son acharnement : après les comparutions du 8 mars dernier,sept personnes sont appelées à comparaître le 18 juillet 2018 devant le tribunal correctionnel pour l’occupation du Conseil d'Administration de l’université du 14 février 2017, tandis qu'une autre est convoquée à une composition pénale 7 jours plus tôt. Leur but était alors d’empêcher la direction de l'université de voter, dans l’ombre des salons, le renforcement de la sélection en master. Les chefs d’inculpation vont de « dégradations en réunion », « rébellion » jusqu’à « séquestration » pour trois d’entre elles.
 
La procureure générale de Besançon, Edwige Roux-Morizot, s'acharne à vouloir traîner devant les tribunaux plusieurs personnes ayant participé à cette action. Au moment des faits, elle avait qualifié les occupant.e.s de « terroristes ». Pourtant, ce type d’action s’est (re)produit dans d’autres universités à la même période et n’a non seulement pas été qualifié de « terroriste » mais n’a, de plus, pas été réprimé avec la même violence. Comble d'une hypocrisie stratégique et diffamatoire, la procureure avait osé parler d’une direction « séquestrée » et d’un élu du Conseil d’Administration « molesté », versions contredites par de multiples témoignages d’autres membres du CA présent.e.s ce jour là. 
 
Cette répression judiciaire n’aurait en effet certainement pas eu lieu si plusieurs membres du conseil d’administration n’avaient pas porté plainte. Parmi eux, aux côtés d’autres membres de l'équipe présidentielle comme les vice-président.e.s Macha Woronoff et Frédéric Muyard, André Mariage, doyen de la faculté de lettres, s’est empressé de déposer plainte contre ses propres étudiante.s en étant parfaitement conscient des suites judiciaires que cela engendrait au vu de la situation (marquée notamment par une surexposition médiatique de l’affaire).
On assiste, avec ce procès, à une forme judiciarisée et disproportionnée de répression des actes de contestation (fussent-ils classiques!) de l'ordre -universitaire- établi et aujourd'hui en cours de durcissement.
 
Tandis que l'action du 14 février 2017 s’inscrivait contre la logique de tri social à la fac; tandis que cette année, un mouvement social de grande ampleur a secoué de nombreuses universités pour ces mêmes raisons, l’État tente aujourd'hui encore de justifier non seulement le battage médiatique orchestré par la procureure à grands coups de déclarations sensationnelles, mais aussi d’entraver la poursuite de la lutte -contre la sélection notamment- à l’université.
 
La justice, en plus de jouer la différenciation entre les sujets de sa répression en multipliant les dates et types de procédures,  a décidé de reconvoquer les 8 personnes en plein été, en-dehors de la période universitaire: il s'agit clairement d'entraver l'exercice de notre solidarité. Rappelons que l’État et sa justice ont toujours cherché à isoler les personnes qu’ils répriment, à nous de nous unir face à eux !

 

Quand l’État s’acharne sur certain.e.s d’entre nous, c’est l’ensemble du mouvement qui dans sa ligne de mire !

Ne nous laissons ni intimider, ni diviser, et soyons massivement présent.e.s devant le tribunal pour soutenir les inculpé.e.s :

       mercredi 18 juillet à 14h30 !

 
 
* Pour s'y retrouver, le calendrier de la répression de l'action du 14 février 2017 :
14/02/17
Un groupe d'étudiant.e.s envahit la présidence de l'université et empêche, par sa présence, la tenue du Conseil d'Administration de la fac réuni en urgence pour acter le principe et les modalités floues d'application de la sélection à l'entrée en master. La police intervient et l'ensemble des participant.e.s à l'action sont placées en garde-à-vue. Elles y restent entre 24h pour la plupart et 45 heures pour deux d'entre elles.
08/03/18
9 personnes passent en "composition pénale" pour "dégradations en réunion". 6 d'entre elles acceptent la composition et écopent, sans possibilité de défense, de l'obligation de participer à un stage de citoyenneté payant à leur charge. Les 3 autres personnes refusent et seront donc convoquées en correctionnelle.
02/05/18
7 personnes -les 3 ayant refusé la composition et 4 autres auxquelles la composition pénale n'a pas été proposée- sont convoquées au tribunal correctionnel pour différents motifs oscillant entre "dégradations en réunion" et "séquestration", en passant par "rébellion" et "violences volontaires" suite à des plaintes de quelques flics. Les plaintes pour "séquestration" viennent pour leur part de certains membres du Conseil d'Administration -notamment ses membres éminents et dirigeants... L'audience est finalement annulée.
11/07/18
1 personne n'ayant pu se présenter le 8 mars est reconvoquée en composition pénale pour "dégradations en réunion".
18/07/18
l'audience annulée le 2 mai est reconvoquée selon les mêmes termes.
 

 

 

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