Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
federation anarchiste 25.over-blog.com
Site d'informations anarchistes de Besançon et d'ailleurs.

repression

NDDL : Alerte du collectif de soignant.e.s

fédération anarchiste25 #répression

---- NDDL : Alerte du collectif de soignant.e.s

Nous sommes un collectif de soignant.e.s (infirmier.e.s, médecins,
aides-soignant.e.s, kinés, psychologues…) en lien avec l’equipe
medic des habitant.e.s de la ZAD.

Depuis le 9 avril, date de l’intervention policière d’expulsion et
de destruction de nombreux habitats de la ZAD, nous sommes sur place et
avons soigné plus de 300 blessé.e.s, dont certain.e.s avec des
lésions graves nécessitant des évacuations et des interventions
chirurgicales. Des soins sont encore en cours. Beaucoup de personnes ont
des séquelles psychologiques et un certain nombre des séquelles
physiques.

Ces lésions sont occasionnées par des armes particulièrement
dangereuses (spécialement flashballs et/ou grenades assourdissantes et
de désencerclement) qui blessent, mutilent et peuvent aussi tuer comme
on l’a vu à Sivens avec la mort de Remi Fraisse.

Nous lançons l’alerte car nous sommes particulièrement inquièt.e.s
devant la menace de reprise des expulsions et de destructions
d’habitats à partir de la mi-mai. En utilisant ces armes l’Etat
prend le risque  de tuer.

Signature

Collectif de  soignant.e.s  impliqué.e.s face  aux  violences
policières, dans le cadre de la lutte « contre l'aéroport de Notre
Dame Des Landes  et son monde »

 NDDL : Alerte du collectif de soignant.e.s

Communiqué du Collectif de soutien à la ZAD de Besançon

fédération anarchiste25 #répression
 
Communiqué du Collectif de soutien à la ZAD de Besançon
 

Macron et son gouvernement ouvre un nouveau front en plein mouvement social.
En effet, cette nuit vers 3 heures du matin les forces de l'ordre sont intervenues en nombre pour débuter l'expulsion d'une centaine d'habitant.e.s de la ZAD.

Ces expulsions sont justifiées par le rétablissement de l’état de droit alors même que la préfecture n’a même pas daigné laisser la possibilité aux habitants de la ZAD d’avoir accès aux bases minimales du droit au logement. Les habitants de la plupart des lieux de la ZAD s’étaient pourtant nommés et identifiés à plusieurs reprises au cours des dernières années.

Dans un contexte de montée des grèves, manifestations, occupations dans tout le pays, faisons du refus  de l’expulsion de Notre Dame des Landes un nouveau moteur de la révolte qui se diffuse ici et maintenant.

Le collectif bisontin contre l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes appelle tous et toutes à un rassemblement :

aujourd'hui place du 8 septembre à 18h 
pour affirmer notre refus de toute expulsion et notre solidarité avec la ZAD. Nous relayons aussi l'appel de la ZAD à converger ce weekend contre les expulsions.  
 
————————
mail du collectif bisontin de soutien à la ZAD : nddl.besak@gmail.com
 
[les seules sources d'information sont les sites http://zad.nadir.org et https://www.acipa-ndl.fr/ Aucune autre source (même médiatique ou militante) n'est fiable.]
Communiqué du Collectif de soutien à la ZAD de Besançon

Que crève leur ancien/nouveau monde !

fédération anarchiste25 #répression

Facs en lutte entre répression policière et attaques fascistes

 

1 - Répression étatique

 

Depuis plusieurs semaines les mouvements sociaux s’enchainent en réponses aux multiples attaques gouvernementales, plan « action publique 2022 » qui a pour but de démanteler les services publics par des privatisations, plus de précarisation, suppression de postes de titulaires de la fonction publique, changement de statut des cheminots, …, réforme du bac et des lycées, loi Vidal. En réaction une grande journée de mobilisation a eu lieu le 22 mars qui a abouti dans certaines villes par des occupations d’amphithéâtres, le gouvernement ne voulant pas « se refaire un mai 68 » n’a pas hésité à faire intervenir les forces de « l’ordre » pour réprimer toutes formes de contestation en amont de la journée d'action mais aussi dans les heures et les jours qui ont suivi pour qu'elle ne s'enracine pas dans la durée..

 

  • Strasbourg

Au soir du 22 mars, environ 150 étudiant-e-s ont investi et voté l’occupation d’un des amphithéâtres du Palais universitaire, en réponse, plusieurs dizaines de CRS ont pénétré et encerclé les étudiant-e-s avec des gaz lacrymogènes et les ont expulsé-e-s manu-militari.

 

  • Caen

Une AG interprofessionnelle à l’auditorium du musée des Beaux-Arts devait avoir lieu pour donner suite au mouvement de contestation, les  forces de « l’ordre » ont fait usage de tirs de gaz lacrymogènes, de tirs de grenades de désencerclement ainsi que de tirs de LBD 40 (Flashball). Bilan trois hospitalisations, 3 arrestations

 

  • Bordeaux

Agression par la police lors d’une charge du journaliste de kedistan Sadik Celik qui couvrait le mouvement des étudiant-e-s bordelais. Malgré la présentation de sa carte de presse son téléphone a été confisqué et a reçu un violent coup à la tête, lors de cette charge, des étudiant-e-s ont également été blessé-e-s et ont vu leurs portables confisqués.

 

La répression policière du mouvement étudiant a touché d’autres villes comme Dijon (étudiant-e-s poursuivis dans les couloirs par plusieurs dizaines de policiers), Grenoble et surement bien d’autres.

 

2 - Attaques fascistes

 

Dans le climat de ces derniers mois où des lois contre les migrant-e-s et les sans-papiers, des lois liberticides inscrites dans le droit commun sont votées ou en passent de l’être, où les déclarations  de certain-e-s politicien-ne-s et de plusieurs partis politiques encensent la haines des autres, le racisme, le retour des valeurs patriotiques, de la défense de la nation contre des supposé-e-s envahisseur-e-s, …, l’extrême droite nationaliste et la droite déjà « décomplexé-e-s » dans leurs discours n’hésitent  plus à passer à l’attaque.

 

  • Montpellier

Un amphithéâtre occupé par quelques dizaines d’étudiant-e-s a été attaqué par une dizaine d’hommes armés de bâtons et de tasers. Le doyen de la fac est fortement suspecté d’avoir permis l’intrusion de ces nervis d’extrême droite voulant « récupérer » la fac, l’attaque a eu lieu sous le regard des gardes et service de sécurité incendie qui ne sont intervenu que pour faire sortir les étudiant-e-s grévistes mais en aucun cas pour s’interposer et les défendre face à ce défoulement de haine. Plusieurs étudiant-e-s ont été passé-e-s à tabac, la direction de son côté a vite fermé les grilles  non pas pour protéger les étudiant-e-s de l’attaque mais bel et bien pour plus qu’elle-il-s ne reviennent. Les agresseurs fascistes restés dans la fac fermée ont été applaudis par une partie du personnel de l’établissement. Plus grave dans cette affaire, des professeurs ont été reconnus comme faisant partie des agresseurs, l’un d’entre eux se vente même d’y avoir participé. Le doyen, peut de temps après les fait, interrogé par France 3, a même déclaré « Les étudiants en droit qui étaient là, ils étaient tous contre l’occupation […] Je suis assez fier de mes étudiants. Je les approuve totalement », voyant l’affaire grossir médiatiquement, le gouvernement ne voulant pas que cela soit l’étincelle qui embrase les facs a mis un peu la pression pour diligenter une enquête et à pousser le doyen à démissionner de ces fonctions. Ne nous y trompons pas, il n'a démissionné que de son titre honorifique mais reste bien professeur de cette même faculté. Quelques jours plus tard un groupe   d’étudiant-e-s opposé-e-s au blocage étaient accompagné-e-s par des membres du groupe d'extrême droite la « Ligue du Midi » devant la fac.

 

  • Lilles

Il y a quelques jours une vingtaine de fasciste, armés de bâtons et de matraques ont tenté d’attaquer les étudiant-e-s de Lilles 2 qui occupaient leurs locaux. Ces criminels ont bénéficié du privilège d'être escorter par la police pour se rendre sur les lieux de l’attaque et ont été protégé, par la police, dans leur retraite après que les étudiant-e-s les aient refoulé.

 

  • Strasbourg

Dans la soirée du 28 mars, une vingtaines de fascistes du bastion social local (ex GUD), venant de recouvrir la fac de leur propagande raciste, se sont mis en embuscade avec guetteur et ont passé à tabac 6 étudiant-e-s sous les insultes misogynes, homophobes et racistes.

 

  • Paris

Le 16 mars une dizaine d’individus se revendiquant du GUD a fait irruption dans la cour du Lycée Autogéré de Paris (LAP) armés de barre de fer en proférant les insultes haineuses habituelles, accompagnés de saluts nazis, de jet de projectiles, bilan 2 lycéen-ne-s blessé-e-s. Ce n’est pas la première fois que des criminels d'extrême droite s’en prennent à membres de ce lycée, ils ont très violemment agressé plusieurs élèves et professeur-e-s  durant ces dernières années et en décembre 2017 l ont tenté une incursion violente dans l’enceinte de l’établissement.

 

Le 29 mars, une dizaine de militants de la Cocarde étudiante, groupe étudiant d’extrême droite ont tenté de perturber une AG à Tolbiac, antenne de Paris 1, occupée depuis le 26. Après un échange de coups, ils ont été refoulés, bilan 1 blessé du côté étudiant. A noter que dans la nuit du 27, le local de l’Union des étudiant-e-s juifs/juives de France a été saccagé, il ne fait nul doute sur le caractère antisémite de cet acte dans le climat actuel où les attaques d'extrême droite se multiplient.

 

Le déroulement de ces événements montrent bien que le gouvernement, avec son bras armé policier, essaie de faire taire tous les mouvements contestataires progressistes et ne veut surtout pas qu’ils  perdurent dans le temps. Les groupes d'extrême droite nationaliste, trop contents de cette situation et toujours plus virulents, en profitent pour agresser, en toute impunité, les étudiant-e-s mobilisé-e-s contre les réformes en cours.

 

Nous soutenons les personnes blessées et arrêtées lors de ces attaques policières et fascistes, ainsi que le Lycée Autogéré de Paris qui met en pratique des valeurs que nous défendons.

 

Nous serons toujours des combats contre l’extrême droite et ses idées nauséabondes diffuses dans la société ainsi qu’aux côtés de celles et ceux qui combattent l’Etat, son pouvoir répressif, ses lois antisociales, racistes et liberticides.

Nous soutenons et soutiendrons toujours les mouvements contestataires de par  les grèves, les occupations, les ré appropriations, les manifs, les actions directes ou pas, les alternatives basées sur l’autogestion, …

 

Ne l’oublions jamais, ils ont besoin de nous, nous n’avons pas besoin d’eux !

Que crève leur ancien/nouveau monde !

 

Fédération anarchiste Besançon

Que crève leur ancien/nouveau monde !

Marielle Franco

fédération anarchiste25 #répression
Communiqué de la Biblioteca Terra Livre (São Paulo)

 

Le 14 mars, Marielle Franco a été assassinée de 9 coups de feu – 4 d'entre eux l'ont touchée, 3 autres ont frappé Anderson Gomes, le conducteur – dans une embuscade. Les balles qui ont mis fin à sa vie avaient été vendues exclusivement pour la police fédérale en 2006. Après 5 jours d'action brutale, le crime reste enveloppé dans un épais nuage de désinformation et de rumeurs.

L'exécution de la conseillère socialiste qui agissait en tant que rapporteur de la commission de suivi de l'intervention militaire de la municipalité de Rio de Janeiro, et qui dénonçait les actions abusives et les meurtres commis par la police dans les favelas, met en échec l'intervention fédérale déjà contestée à Rio de Janeiro. Marielle, femme noire, lesbienne, habitante des favelas et militante politique, a rejoint le nombre effrayant de victimes de violence contre les femmes et contre la population pauvre noire que le Brésil a connu au cours des dernières décennies. Plus que cela, son assassinat révèle que les actions gouvernementales censées garantir la paix ne sont même pas capables de protéger leurs représentants, sans parler des combattants de la liberté et de la justice. Au cours des cinq dernières années, environ 200 activistes sociaux ou dirigeants politiques ont été assassinés au Brésil. Quelles sont les raisons de leur mort ? Ils se sont battus pour la terre, pour les peuples indigènes, pour les quilombolas1, pour la vie et pour la dignité. Ils se sont battus contre le trafic de drogue, contre les propriétaires terriens, contre les élites politiques et économiques, contre les sociétés minières, contre l'État. Leur sentence ? La mort par exécution.

 

Les actions de l'État que nous connaissons aujourd'hui au Brésil rappellent ces actions douloureuses et dangereuses dans les pays où l'État et les cartels de narcotrafiquants forment une unique organisation qui terrorise et assassine tous leurs opposants, où la moindre action un tant soit peu démocratique dans un état de droit est condamnée à la peine de mort. Cette forme d'organisation de narco-État n'a pas été l'exclusivité de gouvernements conservateurs ou de droite. La principale organisation criminelle qui fonctionne maintenant au Brésil, le PCC (Premier commandement de la capitale) est apparu en 1993, mais a gagné en force et a commencé à fonctionner au niveau national à partir des années 2000, juste au moment où le pays avait dans son gouvernement un candidat gauche.

Les prétendues actions gouvernement qui étaient censées empêcher l'avancée de ces organisations criminelles telles que la Loi antiterrorisme, adoptée par le gouvernement de Dilma Rousseff, juste avant les Jeux Olympiques en 2016, a permis non pas la réduction des crimes commis par les groupes de narcotrafiquants, mais l'intervention fédérale que Marielle accusait, cet état d'exception mis en place par le gouvernement Temer.

Face aux faits, nous dénonçons le terrorisme d'État, la militarisation de la société, les exécutions de Marielle et Anderson ainsi que de toutes les personnes qui luttent pour la justice et la liberté. Le narco-Etat brésilien gagne en force et malheureusement, il semble que les temps sombres vont continuer.

Toute notre solidarité aux familles de Marielle et Anderson.

Toute notre solidarité aux lutteurs!

 

Biblioteca Terra Livre

https://bibliotecaterralivre.noblogs.org/

 

1Habitants des Quilombos. Au temps de l’esclavage, le quilombo au Brésil désigne les villages et communautés formés par les esclaves en fuite dans les régions reculées à l’intérieur des terres. (NdT)

  

 

 

Sur la Biblioteca Terra Livre

En 2004, certains militants anarchistes impliqués dans les luttes anticapitalistes à São Paulo ont fondé le collectif anarchiste Terra Livre. Le projet initial consistait à diffuser l'anarchisme à travers des activités telles que le Colloque international sur l'histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire (2004) et à organiser la première foire anarchiste de São Paulo (2006). Le groupe a publié la revue Protesta ! qui a mené des analyses de conjoncture dans une perspective radicale et proposé de nouvelles réflexions pratiques et théoriques dans le domaine libertaire. Après la publication de 5 numéros, le Collectif a été restructuré et en 2009, avec d'autres groupes autonomes, il a fondé l'Espace Ay Carmela!, Centre politico-culturel autonome dans le centre de la ville. Le projet Terra Livre s'est transformé en Centre de documentation anarchiste. Dans le but de préserver et de diffuser la mémoire de l'anarchisme au Brésil et dans le monde, et d'encourager les luttes du présent, fut créée la Biblioteca Terra Livre! En octobre 2010, la Bibliothèque a déplacé son siège social dans un espace indépendant afin de rendre ses projets viables. De là, furent organisés des groupes d'études, des activités publiques de diffusion de l'anarchisme, le catalogage des matériaux (livres, revues, journaux, vidéos, etc.) et des projections de films.

 Marielle Franco

Tarnac

fédération anarchiste25 #répression

Alors que va s'ouvrir le procès de l'affaire Tarnac, retour sur les
faits, qui remontent au 11 novembre 2008.

Une dizaine de personnes étaient alors arrêtées à Tarnac, un village de
Corrèze, et ailleurs en fRance, lors de l'opération «Taïga». Parmi eux,
Julien Coupat, que les enquêteurs considèrent comme le chef d'un groupe
«d'ultra-gauche».

Les arrestations ont eu lieu après une série de dégradations commises
quatre jours plus tôt sur une ligne TGV. Des actes de malveillance comme
on en recense des milliers chaque année, mais qui ont cette fois conduit
à ouvrir une enquête judiciaire «pour terrorisme».

Le documentaire décrit avec précision les méthodes et les dérives de
l'anti-terrorisme dans l'affaire Tarnac, en mettant notamment en lumière
le rôle trouble joué par un policier britannique infiltré dans les
milieux de «l'ultra-gauche»...

Le procès se tiendra du 13 au 30 mars 2018

https://frama.link/8LYRSMRx

Tarnac

Les agents du ministère des solidarités ne sont pas des auxiliaires de la police

fédération anarchiste25 #répression
Les agents du ministère des solidarités ne sont pas des auxiliaires de la police

mercredi 10 janvier 2018

 

Après avoir inscrit l’état d’urgence dans le droit commun, la politique sécuritaire menée par le gouvernement vient de franchir un nouveau pas en cette fin d‘année 2017.

La CGT dénonce cette dérive politique qui tente d’utiliser des agents du ministère des Solidarités et de la Santé dont ce n’est pas le rôle, pour organiser la surveillance des personnes étrangères et mettre en œuvre des décisions de police. Cela renvoie à des pratiques de l’Etat que l’on pensait révolues depuis longtemps.

Les agents du ministère des solidarités et de la santé qui œuvrent dans les DDCS, DDCSPP et dans les ARS n’ont pas choisi d’y travailler pour participer aux politiques de tri et d’expulsion massives. C’est tout le contraire !

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse CGT

Les agents du ministère des solidarités ne sont pas des auxiliaires de la police

Solidarité avec le Bol d'Air

fédération anarchiste25 #fédération anarchiste, #répression

Solidarité avec le Bol d'Air, local d'accueil de jour des demandeurs d'asile non-pris en charge, à Besançon :

Depuis le 14 octobre 2017, le Collectif Solmiré (Solidarité Migrants-Réfugiés), dans l'objectif d'offrir un accueil de jour aux nombreux demandeurs d'asile non-pris en charge par les services de l'Etat, a investi un local vacant, propriété de la SAIEMB (société HLM dont la Ville est l'actionnaire majoritaire), situé 26 rue d'Arènes à Besançon.

A de nombreuses reprises, précédemment, le Collectif Solmiré avait sollicité la mairie de Besançon pour qu'elle mette à sa disposition un lieu approprié ; en vain, toutes ses demandes sont restées lettre morte.

Ainsi, depuis maintenant 2 mois, des dizaines de bénévoles du Collectif se relaient au "Bol d'Air" midi et soir, 7 jours sur 7, pour permettre aux familles et personnes seules demandeuses d'asile qui sont dans le besoin de préparer leur repas, laver leur linge, accéder à des toilettes et à une douche, disposer d'un espace de jeux pour les enfants.

Solmiré a demandé à signer un contrat de bail "solidaire" à la SAIEMB.

Pour toute réponse, Solmiré a reçu une assignation devant le TGI aux fins d'expulsion immédiate de ce local, avec obligation de payer un loyer compensateur au prix du marché.

Les organisations soussignées soutiennent l'action du Collectif en faveur des demandeurs d'asile "à la rue" et demandent :

- l'arrêt de la procédure en expulsion intentée par la SAIEMB contre Solmiré

- le maintien de Solmiré dans les locaux du 26 rue d'Arènes, avec proposition par la SAIEMB d'un contrat de bail à prix modéré.


                                                                                              

                                                                                           A Besançon, le 12 décembre 2017.
 

Solidarité avec le Bol d'Air

Intolérable attaque contre la presse

fédération anarchiste25 #répression

Communiqué de presse Impressum les journalistes suisses, Syndicom, SNJ-CGT

Deux journalistes ont été interpellés le week-end dernier à Val-des-Près alors qu’ils effectuaient un reportage sur les migrants qui traversent la frontière via le col de l’Echelle.

C'est le quotidien suisse Le Temps qui le révèle. Une de ses journalistes se trouvait dans une voiture conduite par un habitant du Briançonnais, suivie d'une seconde voiture où un journaliste français de la radio France Culture avait pris place comme passager.

Dans le col, les voitures se sont arrêtées pour prendre en charge quatre migrants "transis de froid" selon le journal suisse.

A Val-des-Prés, les deux voitures ont été arrêtées par la gendarmerie. Les quatre migrants ont été embarqués par les militaires.

Communiqué de presse Impressum les journalistes suisses, Syndicom, SNJ-CGT

Intolérable attaque contre la presse

Dossier état durgence dans le droit commun

fédération anarchiste25 #répression

ENTREE DE L’ETAT

D’URGENCE DANS LE DROIT COMMUN

 

 

 

ASSERVIR NE SIGNIFIE PAS PROTEGER !

 

 

 

Fédération Anarchiste

Octobre 2017

 

 

Voici un petit dossier sur l'entrée de l'état d'urgence dans le
droit commun,

Dossier état durgence dans le droit commun

Contre les lois répressives

fédération anarchiste25 #répression
Contre les lois répressives
   Contre les lois répressives, liberticides et autoritaires, organisons-nous et luttons !

Après seulement deux mois entre l’écriture, la présentation et les « négociations » entre député-e-s et sénateurs/trices, la loi « anti-terroriste » a été adoptée définitivement ce mercredi 18 octobre par le Sénat suite à son adoption par l’Assemblée nationale le 11, pour une entrée en vigueur le 1er novembre et la fin du régime d’exception de l’état d’urgence. Concrètement, les mesures liberticides et autoritaires contenues dans ce dernier passent dans le droit commun. On n’aura jamais vu un gouvernement aller aussi vite pour faire voter une loi attentant autant aux libertés individuelles : perquisitions administratives, assignations à domicile, agrandissement des zones frontalières pour augmenter les contrôles sans l’approbation d’un juge, instauration d’un périmètre de protection, écoutes des communications hertziennes (en plus des numériques), mises sous surveillance facilitée, mise en place du fichier des passagers aériens. On notera que la plupart de ces mesures seront prises sous l’autorité des préfets ou du ministre de l’intérieur, tous nommés par l’État, et non plus sous la tutelle des juges.


Après 2 ans sous le régime d’exception de l’état d’urgence et un bilan plus que mitigé, le gouvernement utilise encore et toujours la peur pour entraver les libertés des personnes. Ainsi, alors que ces mesures n’ont nullement empêché de nouveaux actes terroristes, elles ont, à l’inverse, permis à l’ État d’accentuer sa répression, et de fait, son autoritarisme, contre les mouvements contestataires (anti-cop21, contre la loi El Kohmri, contre la loi travail 2…).


L’État, ayant, par ailleurs, bien retenu la leçon des précédentes tentatives de lois répressives, a
instauré une « clause d’autodestruction » de sa nouvelle loi « anti-terroriste » (date de fin prévue le 3 décembre 2020, si le gouvernement ne trouve plus les mesures « nécessaires »). En vertu de cette même clause, ces mesures prennent un caractère expérimental et n’ont donc plus besoin d’être présentées devant le Conseil constitutionnel. Ce dernier, rappelons-le, avait interdit certaines des mesures de la loi instituant en 2015 l’état d’urgence jugées contraire aux libertés publiques.


Ce sont donc ces mesures interdites, qui sont réintroduites dans la nouvelle loi et se retrouvent, de fait, dans le droit commun sans recours possible. On ne peut malheureusement pas douter que l’État trouvera toujours une bonne « raison » pour renouveler tout son petit arsenal autoritaire et liberticide dès l’approche de la date butoir d’autodestruction.


Dans le même temps, le gouvernement multiplie les attaques sociales (déconstruction / destruction du Code du travail facilitant les licenciements, la précarité et la suppression des CHSCT -Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail- dans le secteur privé, plafonnement des indemnités de licenciements, baisse des aides aux logements, gel des salaires des fonctionnaires, augmentation de la CSG – Contribution Sociale Généralisée – pour les retraité-e-s et les fonctionnaires …), engendrant une grogne grandissante de la population et nombre de mouvements sociaux, et se protège par la mise en oeuvre de mesures particulièrement autoritaires et liberticides pour mater et museler toute opposition à un État exerçant sa toute puissance au service des plus riches.

Contre les lois répressives, liberticides et autoritaires, organisons-nous et luttons !

http://www.federation-anarchiste.org/

relations-exterieures@federation-anarchiste.org

20 octobre 2017

Contre les lois répressives

Afficher plus d'articles

<< < 1 2 3 4 5 > >>
RSS Contact