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Site d'informations anarchistes de Besançon et d'ailleurs.

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1er mai 2017

fédération anarchiste25 #social
1er mai 2017

Agir n’est pas voter

fédération anarchiste25 #social

                        ★ Agir n'est pas voter

 

L’anarchie […] est l’idéal qui pourrait même ne jamais se réaliser, de même qu’on n’atteint jamais la ligne de l’horizon qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on avance vers elle, l’anarchisme est une méthode de vie et de lutte et doit être pratiqué aujourd’hui et toujours, par les anarchistes, dans la limite des possibilités qui varient selon les temps et les circonstances.
Il ne s’agit pas de faire l’anarchie aujourd’hui, demain, ou dans dix siècles, mais d’avancer vers l’anarchie aujourd’hui, demain, toujours.
Si pour vaincre il faut pendre sur les places publiques, je préfère être vaincu.

Errico Malatesta

Depuis des décennies, que disons nous, des siècles, la classe politique nous demande de la légitimer par le vote. Il faut voter, encore voter, toujours voter. Cela serait, selon toute vraisemblance, la seule façon de s’exprimer et d’agir.

Nous autres, anarchistes, avons au cœur de mettre le pouvoir non seulement à mal, mais surtout de côté. Nous savons que tout pouvoir corrompt, et que, comme le disait Louise Michel, est maudit. Maudit, car même avec les meilleures intentions, nous avons vu les dérives rapides d’autocratie qui émergent dès qu’une personne persuadée d’être dans le vrai abandonne le collectif au profit de « son intuition ». C’est pour cela que nous prônons le consensus, des mandats courts et impératifs (donc contrôlables en permanence) et le refus de parvenir (1), qui ne peuvent qu’éviter l’incarnation magique de la solution dans une sauveuse, un sauveur suprême, mais bien remettre dans les mains de toutes et tous nos destins.

Pourtant la sociale démocratie actuelle propose, elle, l’inverse. C’est le jeu de pressions toujours plus fortes pour le vote (instruction civique à l’école, télévision, famille, amis, etc…). Nous avions déjà les élections traditionnelles, mais comme cela ne suffisait pas, voilà l’invention et la mise en place des primaires !

Nous autres libertaires savons que le vote est le choix de l’abdication de liberté et de pouvoir dans et sur nos vies . Les votants les délèguent à une instance « supérieure » à nous et font aussi le choix du plus petit dénominateur commun. Autrement dit, le pire du moins pire en permanence.

Quand les primaires arrivent, par exemple, une série de candidat est proposée. Rarement les sympathisant.e.s qui vont voter sont d’accord à 100% avec le candidat qu’ils et elles soutiendront (plus rarement ce sont des candidates, machisme oblige) . Disons qu’ils le sont à 80 % et à moins de 60% avec les autres, voire moins.
Le premier tour des primaires se passe, et le candidat qu’ils / elles soutenaient, lui, ne passe pas. Ils / elles se retrouvent donc avec deux candidats à départager, avec qui, ils / elles ne partagent pas vraiment de convictions fortes.
Ils / elles le feront quand même en choisissant le « moins pire » et parfois (souvent ) en suivant la consigne de vote de leur premier choix, de leur leader.
Et ainsi de suite : une fois ce candidat dans l’arène politique, après le premier tour, rebelote … Etc … Quelque soit l’élection, cette logique se répète.

C’est ainsi que nous nous retrouvons gouverné, du fait des votantes et votants, par des personnes qui sont déjà d’une classe éloignée des nôtres et qui ne portent que quelques miettes avec lesquelles les électrices et électeurs sont d’accord. C’est ce fameux « plus petit dénominateur commun ».

Mais alors, que proposent les anarchistes ?

Pour notre groupe (car nous n’avons clairement pas la science infuse), il faut déjà élargir les possibles. Les solutions ne sortent que mieux de milliers de têtes, plutôt que de quelques unes.

Qui mieux que celles et ceux qui font pousser les légumes peuvent nous dire comment améliorer leurs conditions de travail ? Et que celles et et ceux qui font le ménage ? Et que celles et ceux qui font tourner les usines ? Etc… Dans le même temps, qui mieux que celles et ceux qui habitent un espace peuvent savoir ce qu’il faudrait en faire ? Qui mieux que celles et ceux qui ont besoin de manger peuvent définir leurs besoins ? Etc…

Vous l’aurez compris : nous sommes un peu tout cela, travailleuses et travailleurs, habitantes et habitants, usagers et usagères, consommateurs et consommatrices. Aucun aspect de la vie ne nous est extérieur. Tout se croise dans nos vies. A nous de construire un commun qui n’opprime personne, et libère tout le monde.

Alors, oui, pour le groupe Graine d’Anar, tout est politique, de l’intime au commun. Et tout peut et doit se discuter, s’affirmer, s’affiner. Assemblées populaires, agoras, causeries, nous ne savons quelles formes sont les meilleures pour l’heure. Mais ce qui est certain, c’est que le premier pas de nos libertés, c’est le dialogue entre nous sans passer par les campagnes électorales qui cherchent à créer des antagonismes pour permettre à quelques nantis de le rester. Et n’abdiquons jamais notre esprit critique face à l’information et les divertissements, en gardant en tête nos buts et nos aspirations.

Nous devons parler de comment reprendre les moyens de production au capital, pour les collectiviser. Trouver les moyens d’assurer à toutes et tous l’accès à la santé et aux besoins de base. Passer du travail à l’activité. Libérer nos vies des servitudes. Personne n’a la solution seule. Personne ne sait tout sur tout. Mais ensemble, nous sommes inventifs.

Et ne nous accrochons pas à des lignes, autrement appelées frontières, décidées, dessinées, par celles et ceux qui nous privent de nos libertés. Elles ne sont là que pour asseoir les pays, les patries. Autant d’illusions qui n’ont jamais servies qu’a nous envoyer mourir au front pour leurs grandeur, le pouvoir des nantis et des financiers. En clair soyons internationalistes !

Et l’anarchie n’étant pas, selon nous, qu’un mode de gestion de nos vies, tous ces changements ne peuvent se faire qu’en refusant toute position oppressive. Cela recoupe des formes tel que le racisme, la réassignation, le sexisme et tout autre hiérarchisation des humain.e.s, ainsi que le refus de toute élite éclairée.

Des utopies tout cela ? Et pourtant, dans l’histoire, pour exemple, la sécurité sociale est née comme cela, les congés payés aussi, la baisse du temps de travail aussi. L’invention est du côté des confrontations d’idées et des luttes.

Des expériences anarchistes ont eu lieu : les Communes (2), la révolution mexicaine (3), la Makhnovchtchina (4), la révolution espagnole (5). N’oublions pas que ces mouvements ont tous été réprimés dans le sang par des pouvoirs trop heureux de sauver les privilèges de quelques uns. Ces pouvoirs issus des rangs républicains, religieux ou soviétiques, tous soit disant libérateurs des peuples.

Mais aussi des exemples sans doutes moins impressionnants mais tout autant utiles : coopératives d’entraides, dispensaires gratuits et autogérés, AMAP, ZAD, échange de services de façon gratuite et horizontale, etc… L’anarchie vit toujours aujourd’hui, plus ou moins fortement.

Alors oui, nous pourrions faire un appel à la révolution qui nous ferait du bien. Mais honnêtement nous préférons vous appeler à en parler, à se convaincre collectivement qu’un autre monde est possible et à s’organiser. Semons des graines d’anarchie et regardons croitre notre liberté.

Groupe Graine d’anar de la Fédération Anarchiste – Lyon

(1) Refus de parvenir : Refus de parvenir – pas de « réussir » : l’expression date d’il y a un siècle, mais plus que jamais, à travers la critique des sociétés du paraître, de l’argent, cette posture reprend tout son sens : refus des privilèges, des distinctions, de la promotion individuelle, qu’elle soit syndicale, politique ou universitaire.

(2) Paris , Lyon, Saint Étienne en 1871, lors des révoltes populaires

(3) Flores Magon et les zapatistes entre 1910 et 1920 

(4) Ukraine 1918 à 1921

(5) Espagne 1936-1937

Texte du groupe issu de Monde Libertaire 1787

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Agir n’est pas voter
Agir n’est pas voterAgir n’est pas voter

Le figaro exulte, les prolos pleurent

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Le figaro exulte, les prolos pleurent

« La CFDT détrône la CGT et devient le premier syndicat national dans le privé. Au niveau national, hors fonction publique, la CFDT atteint 26,37% (+0,37%), devant la CGT qui recule de 1,92 point à 24,85%. Suivent FO (15,59%), la CFE-CGC (10,67%), la CFTC (9,49%), l’Unsa (5,35%) et Solidaires (3,46%). »

Pas si simple dit Gérard Filoche qui nous explique que le mode de scrutin servant à la représentativité des organisations syndicales mis en place par la loi Bertrand du 20 août 2008, qui vient pour la deuxième fois de donner des résultats, (2009-2012 puis 2013-2016), ne peut pas être considéré comme satisfaisant aux yeux d’un démocrate attentif.

http://www.filoche.net/2017/03/31/calculs-de-representativite-non-fiable-ne-croyez-pas-au-bobard-que-la-cfdt-est-passee-devant-la-cgt/

http://www.filoche.net/

Le figaro exulte, les prolos pleurent

Dans la gueule du Lion

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Dans la gueule du Lion

23 mars – 21 mai

 

À travers une quarantaine de photographies, Raphaël Helle nous restitue les 6 mois de son immersion au sein de l’usine automobile Peugeot de Sochaux. Au plus près des ouvriers dans cette usine démesurée, le photographe a observé, écouté et immortalisé ces travailleurs qui œuvrent dans l’ombre du Lion.

 

Il met en lumière ces hommes et ces femmes sur leur lieu de travail, mais il les suit aussi dans leur propre foyer pour leur permettre de témoigner de ce qu’est vraiment pour eux « la Peuge ». Ils étaient 40 000 dans les années soixante-dix, ils ne sont plus que 12 000 à faire tourner cette belle mécanique, maintenant isolés par l’automatisation, soumis aux cadences des chaines de montage et à la précarité des contrats.

 

Une exposition en partenariat avec la ville d’Audincourt et Signatures,

maison de photographes.

 

 

Le Gymnase - espace culturel

Université de Franche-Comté

Fort Griffon

25000 Besançon

Entrée libre

Ouvert du mardi au vendredi : 14 h à 18 h

Le samedi, dimanche et les jours fériés

(sauf 1er mai) : 15 h à 18 h

Dans la gueule du Lion

Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police»

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Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police»
 

Jean-Antoine Carbo a refusé de participer à l’expulsion de migrants. Il a reçu le prix coup de cœur de «Libération».

Il s’appelle Jean-Antoine Carbo,mais tout le monde lui donne du «Tony». C’est un chauffeur d’autobus qui a dit non. Le 5 août, cet homme de 49 ans a refusé de conduire des migrants à la frontière italienne. «200 personnes avaient traversé le matin le poste de douane de Menton, raconte-t-il. Les policiers ont localisé des gens qui déambulaient en ville. A 19 h 40, l’ordre du préfet est arrivé pour reconduire les migrants hors du territoire et les reconduire côté italien.»

A cette heure-là, précisément, Tony s’apprête à réaliser son dernier trajet, entre Menton et Sospel, lorsqu’une voiture de police se place devant son bus et qu’un policier, par la fenêtre, lui annonce que l’autocar est réquisitionné. «Pourquoi ?» demande le chauffeur. «Pour reconduire des migrants», lâche le fonctionnaire.«Cela ne se passe pas comme ça», répond Tony. «Je ne peux pas laisser mes passagers», annonce le chauffeur. Qui répond que sa direction n’est pas prévenue, qu’il va l’appeler… Bref, «j’essayais de retarder», explique-t-il.

Arrive un bus articulé d’une autre compagnie et un des policiers revient, apparemment satisfait, annonçant qu’il a «récupéré un autre véhicule».Les migrants ont finalement été raccompagnés à la frontière.

Le lendemain, Tony rédige un courrier à la direction de Carpostal Riviera - filiale de Carpostal France, un millier de salariés, spécialisée dans le transport interurbain (1) - en expliquant qu’il n’est pas «un auxiliaire de police». Peu émue, sa hiérarchie lui répond que c’est la loi et qu’il risque le licenciement. Tony avertit aussitôt la CNT (Confédération nationale du travail, syndicat classé à l’extrême gauche), dont il fait partie, qui rédige un article sur son blog. «L’affaire est montée crescendo»,raconte Tony, qui dit avoir «remué le truc, lors d’une réunion de DP», la direction du personnel.

Sa hiérarchie lui rétorque alors qu’il est «sanctionnable», qu’il ne faudrait pas qu’il «invite les gens à désobéir». En outre, il est prévenu : il est passible de sanctions disciplinaires. Il reçoit un courrier dans ce sens, lui rappelant qu’un non-respect d’un ordre du préfet lui coûterait six mois de prison avec sursis et plusieurs milliers d’euros d’amende.

Militant de toujours

Pour l’heure, on en est là. Il n’y a pas eu de suite et Tony conduit toujours son bus de Menton à Sospel, le long d’une route étroite et en lacets. «Le plus important pour moi a été de faire le courrier, explique Tony, il n’était pas question de laisser passer ça.» Il précise que certains dans son entreprise lui ont confié «qu’il avait bien fait d’éviter ce truc-là», mais que beaucoup reconnaissaient qu’ils n’auraient pas forcément suivi son exemple «par crainte de représailles» (Tony, en tant que délégué syndical, est, lui, un salarié protégé). Contactés, les responsables de Carpostal Riviera ont expliqué ne pas vouloir «commenter cette affaire qui est celle d’une personne qui a manifesté une position "personnelle"». «Il n’y a pas eu de sanctions», rappelle la direction, soulignant qu’elle s’est contentée de lui «rappeler les règles légales et ce qu’il pouvait encourir de l’Etat. Il n’a jamais été question de lui faire une retenue sur salaire…» Tony fait partie de la CNT depuis 2013, époque où il a monté la section syndicale de Menton. Pour lui, l’engagement est une évidence. Le chauffeur a toujours milité. Avant de s’installer dans le Sud, il travaillait à Rouen, où il faisait partie d’une association contre les QHS («quartiers de haute sécurité» dans les prisons) aux côtés de Roger Knobelspiess, récemment disparu.

Quand il était étudiant, il faisait partie d’un «petit groupe d’extrême gauche» qui organisait des actions contre les gendarmeries dans les années 80… Il a connu alors la prison, dans une cellule individuelle. «Vis-à-vis d’autres délinquants, si tu as embêté les gendarmes et les flics, tu as une certaine aura…» Les parents de Tony étaient espagnols, son père a combattu aux côtés des républicains et a été obligé de fuir en 1939, «avec 450 000 autres personnes». Son paternel a été interné au camp d’Argelès : «Il voyait mourir les vieux de faim et de froid.»

Groupes Mao

Parcours parallèle pour sa mère, qui elle aussi s’est fait «pincer» en franchissant la frontière, pour se retrouver dans des «taules» en France. A chaque repas familial, Tony n’y coupait pas, son père lui narrait un épisode de sa guerre d’Espagne. Pourtant, ils n’étaient pas d’accord idéologiquement : Tony était plutôt libertaire, son géniteur stalinien. Ses frères, eux, ont figuré dans des groupes Mao. Mais à Tony, cela ne plaisait pas trop, il n’a jamais voulu suivre la ligne d’un parti.

Dans le courrier envoyé à sa compagnie, Tony a évoqué le Vél d’Hiv, et fait aujourd’hui le rapprochement avec ses parents réfugiés d’Espagne, les convois de prisonniers, les camps… «J’ai parlé de ces hommes que je devais raccompagner vers une destination inconnue, dans des camps de transit ou dans le sud de l’Italie, là où la Croix-Rouge est débordée. Moi, je ne savais pas vers où ils partaient.»

(1) Elle-même dépendante de Carpostal Suisse

 

Source: http://www.liberation.fr/france/2017/03/16/chauffeur-de-car-pas-auxiliaire-de-police_1556207

Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police»

Journée internationale du droit des femmes à Besak

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Du 8 mars au 11 mars :

Manifestations autour de la journée internationale du droit des femmes

Mardi 7 mars : 18 h à 21 h, faculté de droit (54 avenue de l’observatoire) – conférence : « persistance des inégalités femmes-hommes: actualités juridiques »

Du 7 au 10 mars : de 10h à 12h et de 14 à 18h, galerie de l’ancienne poste (98 grande rue), exposition et espace temporaire sur le thème du 8 mars

Mercredi 8mars : de 8h32 à 17h, passage Pasteur, (6, bis rue Pasteur), exposition « bien dans leur genre »

Mercredi 8 mars : 19h, au Petit Kursaal (2, place du théâtre) projection du film de Delphine Ziegler : « au loin le point du jour »

Jeudi 9 mars : de 9 h à 17 h, collège camus, sensibilisation des jeunes à l’égalité filles-garçons pour les classes de 6eme

Jeudi 9 mars : 20 h, à l’espace Mandela (13 avenue de l’Ile de France), spectacle par la compagnie de théâtre » va savoir pourquoi » : les simones »

Vendredi 10 mars : de 9h30 à 12h30, au petit Kursaal, carrefour des femmes bénévoles »

 

Mercredi 8 mars 2017à 16h00 :

Toutes et tous dans l’action !

Rassemblement à 16h00

Esplanade des droits de l’homme

Qui sera baptisée à cette occasion Esplanade des droits de la femme

(Face à la mairie de Besançon).

Prises de paroles

Journée internationale du droit des femmes à BesakJournée internationale du droit des femmes à Besak

Un fiasco nommé Macron

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Un exemple des ravages des lois Macron/El Khomri

 

Megabus

Un fiasco nommé Macron

Pour 175 salarié de Megabus, l’annonce de leur licenciement a été un coup de massue.

« Les salariés avaient été débauchés de leur emploi précédent, on nous avait vendu du rêve. Les gens se retrouvent avec des crédits sur le dos, ça va être très dur », rapporte Ali Kabbache, délégué syndical CGT.

Créée par le groupe anglais Stagecoach dans le sillage de la loi Macron, la société Megabus a été mise à l’arrêt après un an et demi d’activité.

Pour les salariés, le rêve aura vite tourné au cauchemar. « L’entreprise était hors la loi. Nous dépassions les 14h d’amplitude de service ; on dormait la nuit dans les bus, sur les parkings. » Sous couvert de libéralisation du transport, la loi Macron s’est traduite par une dérégulation sauvage du secteur. Les salariés, qui se sont mis en grève, contestent les 2000 € d’indemnité supra-légales prévues par le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Un plafonnement justifié, selon Stagecoach (une entreprise qui annonce pourtant, chaque année, 4milliards d’euros de chiffre d’affaires), par les nouveaux barèmes issus de la loi El Khomri. CB

Source : Ensemble n°94 mensuel de la CGT

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